The Solstice Snake Panel

Aujourd’hui, nous allons repasser sur nos traces laissées en 2012. Nous allons suivre le Pritchett Canyon, non pas pour aller voir Pritchett Arch, comme en 2012 mais pour aller voir un panneau un peu particulier, The Solstice Snake Panel, pris d’assaut par les photographes le 21 juin de chaque année car ce jour-là, la tête du serpent est illuminée d’un triangle en forme de pointe de flèche par le biais d’un rayon de soleil qui se glisse dans une brèche de la roche.

Vers 9 heures, nous sommes à l’entrée du canyon, au péage. L’entrée du canyon se trouve sur des terres privées et une dîme pour y entrer est requise. Nous nous mélangeons avec un groupe de conducteurs de jeep en train de râler car il leur faut payer 10 USD par voiture, contre 2 USD par hiker. Nous rions intérieurement. Entre le plein d’essence de ces gas guzzlers (gouffres à essence), le prix à l’achat de la voiture ou le prix à la location, 10 USD, ce n’est vraiment pas cher payer.

Nous les laissons partir devant nous, histoire d’avoir la paix.

Encore une belle journée qui s’annonce.

Nous rejoignons nos trains de jeep à un passage qui nous avait laissé perplexe en 2012. Vu la raideur de la pente et la complexité du terrain, nous en avions déduit que les jeeps s’auto-treuillaient. Nous nous rendons compte que non, finalement, elles arrivent à passer, à grand coup de dérapage de pneus sur la pierre et d’accélération contrôlée (enfin, pour certains conducteurs plus novices, tous ne sont pas contrôlés).

Nous les regardons un moment, amusés.

Conclusion du chien : ça va plus vite à pied et c’est plus écologique.

Nous les laissons et retrouvons tranquillité et calme.

Ensuite, nous quittons la piste pour un sentier qui s’enfonce dans un autre canyon, sans nom cette fois.

Et voilà, nous sommes maintenant dans notre élément : au milieu de nulle part.

D’où nous venons.

Nous prenons gentiment de la hauteur.

Stefano regarde de plus en plus souvent son GPS, signe que nous sommes proches.

The Solstice Snake Panel

Effectivement, voici The Solstice Snake Panel.

Énorme, il est énorme. Énorme et magnifique. Une véritable œuvre d’art.

Les ondulations sont réalistes, s’élargissant au fur et à mesure qu’on se rapproche de la tête, elle-même superbement dessinée. Nous aimons beaucoup la manière dont la queue s’effile progressivement jusqu’à devenir une pointe puis s’arrêter.

Voici le Solstice Snake Panel.

J’ai dit : énorme. Vous voulez une idée de sa longueur ? Voilà ! Il m’a semblé voir le chiffre de 17 pieds sur un blog, chiffre que je n’ai pas pu retrouver pour confirmation. Mais 17 pieds font environ 5 mètres et cela me semble tout à fait plausible.

Marie-Catherine devant le Solstice Snake Panel.

Il faut noter que, hormis ce serpent, il n’y a aucun autre dessin à proximité. Il s’agit bien d’un dessinateur solitaire, focalisé à 100% sur son œuvre.

Et il l’a réussi.

Solstice Snake Panel pris sous un angle différent.

Stefano, en recherche d’angle parfait.

Voici une  vue rapprochée permettant d’apprécier la finesse de travail. Le 21 juin, jour du solstice d’été, un rayon de soleil vient dessiner sur la tête du serpent un triangle en forme de pointe de flèche. Et il va sans dire que ce phénomène n’intervient qu’une fois dans l’année.

Prise de vue rapprochée du Solstice Snake Panel.

Nous quittons les lieux à regrets pour aller voir un second panneau situé à courte distance.

The Warrior Panel

The Warrior Panel est un peu plus challenging car il est situé en hauteur. Je me mets en tête d’y monter mais je dois me rendre à l’évidence. Il me manque de la force (car le départ est en dévers) et quelques centimètres. Stefano n’a pas ce problème et le voici bientôt à la hauteur du panneau.

Le panneau est constitué de deux parties, chaque partie étant sur une face de rocher.

Vue sur le Warrior Panel, qui se trouve à deux pas du Solstice Snake Panel.

Sur la première face, deux personnages au corps rond. La forme ronde provient des boucliers qui les protègent. D’où leur nom, les guerriers.

Vue rapprochée du Warrior Panel, qui se trouve à deux pas du Solstice Snake Panel.

Le dessin de la seconde face est un peu plus mystérieux. Il me fait penser à un fœtus mais je doute être proche de la réalité.

Stefano en mode descente.

Il ne nous reste plus qu’à revenir sur nos pas.

Le retour est aussi agréable que l’aller, l’absence de véhicules motorisés étant appréciable. Nous nous faisons dépasser par un couple de trail runners et leur chien. Ils ont du courage car la chaleur est là, et bien là.

Juste avant de terminer notre randonnée, un petit cottonwood tree tout jeune et encore bien droit nous salue.

Nous arrivons à la voiture un peu après 15 heures. Bien trop tôt pour rentrer.

Golf Course Rock Art Site

Nous allons nous garer juste avant l’entrée du parcours de golf. Là, protégé par une barrière, il y a un panneau.

Sur ce panneau sont représentées des forme anthropomorphiques, toutes plus loufoques les unes que les autres. J’aime tout particulièrement celle à l’extrême droite, à la main levée et aux cheveux en pétard.

Il y a aussi une belle série de chèvres, épargnées par les graffitis. La forme du haut serait-elle un papillon ?

Quelques détails. La forme du centre, une chèvre ou une biche, semble sortie d’un dessin animé.

Bien que très abîmé, ce personnage est extraordinaire.

Mill Creek Canyon

Stefano m’emmène ensuite en reconnaissance dans un lieu assez improbable.  Nous suivons d’abord un chemin sablonneux.

Ce chemin sablonneux se rapproche d’une petite rivière, le Mill Creek.

Le sentier le traverse à plusieurs reprises et c’est dans cette éventualité que nous avons gardé nos Keens au pied.

L’endroit est vraiment paradisiaque. Ce canyon recèle des panneaux de pétroglyphes. D’où la reconnaissance dont je parlais précédemment. Nous nous rendons compte que l’accès aux panneaux de pétroglyphes sera problématique sans de vraies chaussures de randonnées. Le jour où nous reviendrons, nous devrons faire un choix.

Sur ces rochers, quelques pétroglyphes.

Nous allons jusqu’à des chutes d’eau, prises d’assaut par des jeunes. La fréquentation massive est devenue un problème ces dernières années. L’été, l’endroit est surpeuplé, les gens laissent leur détritus partout et certains vont même jusqu’à tagger les murs. Nan, mais j’vous jure ! Nous nous promettons de revenir explorer consciencieusement ce canyon.

Ce soir, nous retournons à notre cantine Fiesta Mexicana.

Flore du jour

Morning Lily - Oenothera Caespitosa
Morning Lily – Oenothera Caespitosa

Faune du jour

Blue-Belly Lizard - Sceloporus Undulatus
Blue-Belly Lizard – Sceloporus Undulatus

Et puisqu’il était en mode mannequin, nous en avons profité.

Blue-Belly Lizard - Sceloporus Undulatus
Blue-Belly Lizard – Sceloporus Undulatus

Autoportraits du jour

Devant The Solstice Snake Panel.

Stefano et Marie-Catherine devant le Solstice Snake Panel.

Références externes

En anglais

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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