Salècchio et Case Francoli

Point de lac aujourd’hui, mais trois colonies Walser visitées le long d’une superbe randonnée sur les hauteurs des villages de Passo et Chioso, sur le bord de la rivière Toce. Partis de Passo, nous montons d’abord vers Salècchio inferiore, puis traversons Salècchio superiore avant trouver Case Francoli sur le chemin du retour. Ces villages revivent grâce à l’engagement des propriétaires de maison – baïte – qu’ils rénovent superbement.

Après 10 heures d’un bon sommeil, un petit déjeuner de champion, nous voici prêts pour une nouvelle journée de découverte.

Aujourd’hui, nous partons du hameau de Passo, à quelques minutes en voiture de la maison. Nous avons bien pensé partir à pied mais nous aurions « perdu » 30 à 40 minutes, autant de temps en moins passé à découvrir la région.

Il est donc tout juste 9 heures lorsque nous verrouillons les portières de la voiture. Il fait déjà chaud. Diable, mais quand est-ce que le froid, ou au moins le frais vont arriver ?

Sur le parking, en bordure de route, une voiture attend. Une autre voiture arrive et un transfert de passagers s’opère. Nous comprenons pourquoi. La route qui monte à Salecchio est réservée aux titulaires d’un passe. Une des deux voitures n’avait donc pas le précieux sésame en sa possession.

Aujourd’hui, nous partons sur les traces des Walser. Bon, hier aussi car le village de Devero fut également à l’origine un village Walser. Tout comme avant-hier, puisque tous les alpages traversés furent utilisés, voire habités par ces mêmes Walser. Vous en raconter toute l’histoire n’est pas l’objectif de ce billet mais quelques anecdotes collectées ici et là et quelques faits historiques viendront certainement se mélanger à ma narration et peut-être vous donner l’envie, qui sait, d’en savoir un peu plus et de cliquer sur les liens que nous mettons en référence au bas de nos pages.

Le revêtement de la route alterne entre goudron, ciment (ou béton) et caillasse.

Un gros « boum » nous fait sursauter. Instinctivement, nous nous figeons, regardant autour de nous, un peu inquiets quand même. Car au-dessus de nous, de la forêt de mélèzes, émerge une paroi rocheuse d’une belle hauteur. Ne serait-ce pas un gros bloc en train de se détacher ? Des bruits de moteurs puissants viennent troubler le silence. Nous nous regardons, soulagés. Les carrières de granit… Nombreuses ici dans la vallée. C’était donc une explosion contrôlée, destinée à détacher un bloc de pierre de la montagne. Une seconde explosion vient confirmer notre explication. Nous repartons, rassurés.

Voici une des carrières, de l’autre côté de la vallée.

Au bout d’un tronçon rectiligne, un virage s’ouvre sur une ancienne carrière, désaffectée. Les pans de roche sont parfaitement rectilignes, tirés au cordeau. Comme si un immense fil à couper le beurre était passé par là. Mais compte tenu de l’explosion que nous venons d’entendre, l’extraction du granit ne se fait pas au fil à couper le beurre, ni même par du sciage au câble diamanté mais plutôt par explosifs. Quoique l’utilisation de cette technique régresse pour des questions de santé et de sécurité mais aussi de préoccupation environnementale, c’est de cette manière que les carrières fonctionnent ici.

L’extraction commence par le forage de trous dans la masse rocheuse, autour de la roche à extraire. Une fois les trous réalisés, un explosif spécifique, qui agit par expansion est utilisé pour détacher la roche. Cela permet de prévenir les fissures indésirables et de préserver la qualité de la pierre. Les blocs de granit sont ensuite séparés de la roche mère à l’aide de machines de découpe spécialisées.

Nous nous rapprochons du bas des falaises et inconsciemment rentrons la tête dans les épaules. Allez savoir pourquoi !

Ce sentier, malgré le panneau d’avertissement peu engageant, nous permettrait de quitter la route, un peu monotone quand même. Stefano me regarde, en quête d’approbation. Un petit signe de tête donne le «go».

La route, quant à elle, disparaît, avalée par la falaise. Elle s’enfile en réalité dans un tunnel.

Le sentier descend de quelques mètres, stabilisé par de gros blocs de granit. Les trous de forage sont bien visibles.

Après une petite traversée, le sentier se rapproche de la falaise. Des pierres le recouvrent. Il ne s’agit plus de blocs de granit mais de pierres encastrées pour construire un véritable chemin.

Lorsque la pente s’accentue, de longues pierres viennent former des marches.

Après un passage plus étroit et donc plus aérien, un petit oratoire se veut rassurant, malgré une vieille croix de fer.

Au moment où nous rejoignons la route, à la sortie du tunnel, le conducteur d’un pick-up blanc est en train de déverrouiller une barrière. Il la referme soigneusement après l’avoir franchie et la secoue même vigoureusement afin de vérifier qu’elle soit bien fixée. L’accès par véhicule motorisé à Salecchio est décidément bien protégé.

Nous restons sur le sentier, qui reste parallèle à la route avant de la traverser. Au milieu des arbres, des ruines se dressent. Depuis combien de temps ces maisons sont-elles abandonnées ? 100 ans ? Plus ? Moins ? Difficile à dire. Nous tentons d’estimer l’âge des arbres qui ont repris possession des lieux, effaçant doucement les terrasses utilisées pour la culture de céréales.

Certains troncs sont imposants. Étaient-ils là lorsque les lieux étaient habités ? Nous restons sur notre faim, incapables d’avancer une date, ni même une époque.

Les panneaux ici, sont artisanaux.

Nous suivons la direction de Salècchio inferiore. Le village du bas. Nous y arrivons par un grand pré.

Salècchio. Un village habité durant 700 ans par une petite communauté de paysans, maintenant des liens étroits avec le Valais et les autres colonies Walser de la région. Commune autonome jusqu’en 1929, les derniers habitants permanents l’abandonnèrent à la fin des années 1960.

Fondé à la fin du XIIIème siècle, sur les terres des seigneurs féodaux De Rodis di Baceno, le village est constitué de 4 hameaux, afin de disperser au mieux la population et d’éviter une trop grande concentration. Ces 4 hameaux sont : Salècchio inferiore, Salècchio superiore, Morando et Case Francoli. Stefano me dit qu’il y a une bonne chance que nous passions par 3 des 4 hameaux.

Nous entendons le vrombissement d’une tronçonneuse et le sifflement d’une perceuse. Des travaux sont en cours. Des voitures sont garées devant des maisons, dont le pick-up blanc aperçu tout à l’heure, à la sortie du tunnel.

Nous allons remplir notre gourde à une fontaine. Dans une niche, émergeant de l’eau du bassin, comme construite pour cet usage, un récipient en plastique contenant des fruits. L’eau me vient à la bouche et j’imagine la délectation éprouvée par le travailleur au moment où il dégustera cette gâterie.

Dominant le village, une église, accolée à un grand bâtiment de 3 étages sans compter les combles.

L’église et son annexe semblent démesurées par rapport au nombre de maisons. Stefano me remet en mémoire les 3 autres hameaux, non loin, et sa taille prend tout son sens.

Nous faisons une petite digression pour aller voir à quoi correspond une croix marquée sur la carte. Elle apparaît en contrebas du village. Une sente, assez rustique, part dans cette direction qui se révèle être un ancien sentier construit. Ce qui nous va bien, car accroché à la pente, il côtoie le vide absolu. Stefano a même une hésitation, se retournant vers moi et me disant : tu sais, nous ne sommes pas obligés de poursuivre. Dans ces cas-là, ma réponse est toujours la même, lui laissant la décision : si tu as un doute, nous faisons demi-tour.

La croix marque un oratoire, si fréquent dans la région. Il est pendu presque au-dessus du vide. Le sentier – réservé aux experts, tel que mentionné sur un panneau – est censé continuer jusqu’à Bigiogno dans la vallée mais se perd dans les herbes folles. Comme nous ne sommes ni experts, ni fous, nous choisirons un autre itinéraire pour rentrer.

Nous remontons vers Salècchio pour nous rapprocher de l’église.

Autour d’elle, un cimetière magnifiquement entretenu. Sur chaque tombe, un tertre funéraire a été élevé avec, sur le dessus, une empreinte de croix, nettement dessinée. Une croix de bois, avec une inscription et parfois un cadre ovale montrant une photo, est surmonté par un triangle de bois formant un petit toit d’une dizaine de centimètres de large. Pas une mauvaise herbe ne dépasse. L’endroit est paisible. Nous étudions les noms de famille et trois ressortent en majorité : Pali, D’Andrea et dans une moindre mesure Bucchi.

Alors que nous refermons soigneusement le portail du campo santo, un homme arrive, portant sous son bras trois branches nues. Stefano le salue avec un bondi chaleureux et engageant. L’homme s’arrête. La conversation s’engage très vite et les sujets sont divers. Nous – ou plutôt Stefano – le questionne sur les souvenirs concernant les Walser qu’il peut avoir récoltés. Puis sur le drapeau que nous avons vu flotter devant certaines maisons, qui ressemble à celui du Valais – mais qui n’est pas celui du Valais – avec ses couleurs rouge et blanche et ses étoiles. Il pose les trois branches qui l’encombrent sur le muret du cimetière. Nous l’écoutons – oui nous, car je comprends assez bien ce qu’il dit – avec attention. Concernant la langue Walser, au début du XXème siècle, les enfants n’avaient plus le droit de la parler à l’école sous peine de coups de règle sur la tête. Il faut rappeler que pendant la période du fascisme, l’Italie a vécu une période sombre où le régime a essayé d’éradiquer toutes les langues régionales par un processus d’italianisation forcée.

Au cimetière, si aucun nom à consonance allemande n’est inscrit sur les croix c’est aussi parce que les noms de famille avaient été italianisés. Puis il nous parle d’Agaro, village Walser qui fut englouti à la mise en service d’un barrage. Les Walser d’Agaro étaient tellement pauvres que personnes ne voulaient les marier. Ils devaient venir à Salècchio pour trouver femme. Mais les habitants de Formazza, plus nantis, ne voulaient des salecchiesi, eux-mêmes trop pauvres. Quant au drapeau, il compte douze étoiles, pour les douze colonies Walser du Piemont. Impossible, de retour à la maison, de vérifier la véracité de la présence des douze étoiles mais le drapeau est connu sous la dénomination du drapeau Walser d’Ossola. Enfin, il nous confirme que le sentier qui descend à Bigiogno est fermé, une large portion s’étant écroulée. Ce qui explique la présence des herbes folles. Et quand aux terrains du bas du village, ceux envahis par la végétation que nous avons rencontré après la barrière, il nous indique que jusqu’aux années 60, les prés étaient encore fauchés.

Aligné à la porte de l’église, un monument célébrant les jeunes tombés à la guerre. Je remets à un autre billet l’histoire de la république d’Ossola. Les plus curieux d’entre vous ne manqueront de cliquer sur le lien correspondant dans la section Références externes.

La conversation se termine. L’homme reprend ses branches et nous continuons notre route, en direction de Salècchio superiore. Une autre grappe de maisons s’étire le long de la piste reliant les deux Salècchio.

L’école communale, transformée en musée. Nous regrettons qu’il soit fermé.

Là encore, la piste reliant les deux hameaux a été soigneusement construite et résiste aux affres du temps.

Alors que nous arrivons à proximité d’un oratoire – encore un ! – un bourdonnement nous fait sursauter.

Ce n’est rien… qu’une nacelle qui passe au-dessus du sentier, chargée de quelques marchandises.

Nous sommes à Zucchetto, à 1470 mètres au-dessus du niveau de la mer, d’où nous avons une vue plongeante sur Salècchio inferiore.

Nous sortons de la forêt. Le pré est pentu et des bêtes inhabituelles paissent sur une zone où le rumex règne en maître. Les lamas !

Comme il est interdit de leur donner à manger, ils restent très indifférents à notre passage, nous tournant ostensiblement le dos. Nous sommes à Salècchio superiore et la première chose que nous remarquons sont les géraniums qui fleurissent allègrement aux fenêtres.

Des bruits de couverts s’entrechoquant avec des assiettes nous guident jusqu’au refuge Zum Gora. Nous avons vu à de multiples reprises des panneaux indiquant le nom de ce refuge accompagné d’un numéro de téléphone mobile. Ouvert habituellement le week-end, il suffit d’appeler pour réserver un déjeuner en semaine. C’est le cas aujourd’hui, mardi. Six convives sont attablés devant des assiettes bien remplies avec polenta et viande. Le vin en pichet circule de main en main et les verres se remplissent.

C’est l’occasion rêvée pour faire une petite pause et surtout goûter – pour moi – le crodino, cet apéritif sans alcool fabriqué dans la vallée, à quelques kilomètres à vol d’oiseau, à Crodo. Né en 1964, c’est un incontournable des apéritifs italiens.

Lorsque le serveur nous les apporte, ils sont accompagnés d’un bol de chips. Nos papilles se mettent à frétiller.

L’apéritif ayant fait son travail, nous nous mettons en quête d’un lieu propice au pique-nique. Le critère principal aujourd’hui est la présence d’ombre, plus encore que le pittoresque de l’endroit. Ce banc aurait bien fait l’affaire, mais le soleil le darde de ses rayons…

Dans son jardin, un homme, tuyau à la main, arrose soigneusement ses fleurs. Le soin qu’il y met est presque attendrissant.

Nous trouvons un petit endroit abrité, à quelques pas d’une fontaine. Toutes les fontaines que nous avons vues jusque-là, aujourd’hui et les jours précédents, mettent à disposition un récipient pour boire, le plus souvent un gobelet à anse en fer blanc. Celle-ci ne déroge pas à la règle.

Repus, rafraîchis, nous quittons Salècchio en direction du prochain hameau, Case Francoli.

Le soleil mord et nous remontons à maintes reprises nos cache-cous pour éviter le coup de soleil.

Après un court passage dans le pré, la forêt reprend ses droits et le sentier s’élargit. Les CCC locaux sont passés par là.

Voici le hameau Case Francoli, surplombé, presque écrasé par le Monte Giove qui s’élève à 3009 mètres, presque 1500 mètres plus haut.

Les restent d’un vieux four à chaux sont à l’écart du village.

Je laisse de côté les détails de la fabrication, mais il faut retenir que la cuisson dure 6 à 8 jours, durant lesquels le feu maintient la roche calcaire à une température de 600 à 800 degrés. Un quintal de chaux produite nécessite un quintal de bois de chauffe.  Aujourd’hui, la chaux vive est utilisée dans les jardins et cultures comme antifongique naturel. Elle éradique également les bactéries et les larves d’insectes et élimine les mousses et lichens. L’histoire ne dit pas si les Walser avaient découvert toutes ces propriétés. Par contre, ce qui est certain, c’est que, une fois éteinte et dissoute dans de l’eau, ils utilisaient ce lait de chaux, au pouvoir désinfectant, pour blanchir les murs.

Voici le hameau Case Francoli.

Le sentier est devenu une piste de terre et de caillou, battue par des sabots et des engins agricoles, guère engageante. Nous optons pour un petit détour par un chemin qui nous paraît beaucoup plus avenant. Il s’engage dans la forêt où subsistent quelques ruines d’étables ou d’habitation.

Si certaines peuvent encore être sauvées, d’autres n’ont plus que quelques murs debout, les poutres du toit jonchant le sol, tel un immense jeu de mikado.

Ce petit groupe de maison appartient au lieu-dit Mött, fièrement annoncé par un panneau Benvenuti al Mött.

D’autres bâtiments, en meilleur état, se révèlent plus loin.

Nous descendons maintenant vers l’Alpe Vova.

Et voici sa petite église, un peu isolée du groupe de maison.

Stefano repère un sentier qui pourrait s’avérer être un bon raccourci pour le retour. Il me le montre sur la carte. Je suis du doigt son tracé, pointant une section qui paraît descendre abruptement entre deux falaises. Je le regarde en disant : là, ça risque d’être un peu tricky. Mais comme tu veux.

Nous traversons le Torrent Vova pour tenter la descente rapide.

Le sentier est étonnamment bien marqué. Les responsables du marquage s’en sont donné à cœur joie.

Ces deux petites étables, un peu en dessus de l’Alpe Forno, défient fièrement les montagnes qui les surplombent.

Avoir avoir traversé l’Alpe Forno, le sentier devient abrupt.

Le marquage reste bien distinct.

Un peu avant l’endroit que j’avais jugé critique, la pente s’accentue encore. Les marches de pierre sont recouvertes de feuilles mortes. Devant nous, un coude s’ouvre dans le vide. Stefano s’arrête. Repart. S’arrête à nouveau. Je lui dis doucement : au moindre doute, nous faisons demi-tour. C’est la phrase qu’il attendait. Faisons demi-tour, dit-il.

Mes jambes ne sont pas contentes. Du coup, j’ai un petit coup de mauvaise humeur que je garde pour moi. Il nous faut remonter 200 mètres de dénivelé. Rien me direz-vous. Rien effectivement. 23 minutes plus tard, nous sommes de retour à l’Alpe Vova. Je regarde Stefano et lui dit : la prochaine, on s’en tient au plan A, n’est-ce pas ? Il acquiesce, un peu penaud. Je t’offre une pizza ce soir, me promet-il.

L’itinéraire initial n’est effectivement pas folichon. Il consiste à suivre une route, tantôt caillouteuse, tantôt cimentée, mais sans grand intérêt.

Quelques jolies constructions viennent égayer la monotonie.

Je fais un petit détour par une fontaine près de laquelle j’ai repéré de loin une plaque avec des inscriptions. Je m’approche. C’est un joli texte écrit par Gianni Della Maddalena, le 16 octobre 2021.

C’était au mois de juillet et les vacances étaient là. Nous étions au début des années 1960. Moi et mes frères, avec Papa et Maman, nous montions avec nos sacs à dos pesants à Case Francoli. Nous partions à pied de Chioso par le chemin muletier. La pause… Nous buvions l’eau de cette fontaine. Là-haut, la croix de Case Francoli !!! Nous sentions déjà le parfum des maisons ouvertes et enfumées. En sortant du bois, nous arrivions à Valle di Vova, les vaches paissaient dans le pré… L’oncle Secondo venait à notre rencontre avec sa brune… « l’âne ». Nous ne pouvions ne pas nous arrêter chez l’ami « Roc Gaspari » pour un café et quelques mots… Quels beaux souvenirs !!! Cet arrêt, je le dédie à tous ceux qui se sont arrêtés ici ou qui s’y arrêterons… En particulier, à maman Amelia et à papa Giulio et au cher oncle Secondo.

Heureusement, un sentier nous aide à couper quelques virages. Et quel sentier… C’est l’ancien chemin muletier qui était emprunté par le bétail et les hommes qui se rendaient à l’Alpe Vova.

Nous arrivons sur les hauts de Chioso.  Nous devons longer la route sur 200 mètres avant de rejoindre le pont qui nous permet de franchir la rivière Toce. Le retour au parking, à Passo, se fait en longeant la rivière, dans les prés.

Je peux enfin avoir une vue dégagée sur un ensemble d’habitations devant lequel nous passons en voiture et que je trouve un peu décalé et disproportionné. Il s’agit de la résidence San Gaudenzio et mes recherches sur le Web n’ont pas donné grand-chose quant à son origine ou son architecte. Par contre nombreux sont les appartements à vendre.

Pour moi il s’agit d’un bâtiment industriel reconverti…

Le village de Rivasco.

La balade se termine gentiment et agréablement. La voiture est maintenant l’unique véhicule sur le parking. Nous allons rapidement regarder les restes d’une tour, la Torre del Passo, dont les premiers murs, érigés au XVème siècle avaient pour mission de contrôler le passage des hommes et des marchandises.

Nous renonçons à la pizza car le frigo est plein et nous n’avons pas envie de ressortir et nous trouver sur les routes à la nuit tombée. Les fusilli au thon et à la sauce tomate préparées avec amour ne nous font aucunement regretter notre « paresse » et nous les dégustons avec bonheur.

Flore du jour

Scabieuse Luisante - Scabiosa Lucida
Scabieuse Luisante – Scabiosa Lucida

Itinéraire du jour

C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.

Autoportraits du jour

A Salècchio.

Références externes

En anglais : En français : En italien :
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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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