Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.
25 novembre 2023 – 18 novembre 2023 – 11 novembre 2023 – 28 octobre 2023 – 01 octobre 2023 – 30 septembre 2023 – 24 septembre 2023 – 23 septembre 2023
25 novembre 2023
Une fois n’est pas coutume, nous partageons ce que nous appelons notre « grand tour de quartier », notre parcours préféré lorsque la météo est incertaine ou que nous n’avons pas beaucoup de temps à consacrer à la sortie du jour. Stefano, devant vérifier un paramètre de son appareil photo, va donc documenter donc notre promenade.
Le grand avantage de cette balade est que le départ se fait depuis la maison, sans parler du fait que 90% du parcours est situé hors des axes routiers (en tout cas des grands axes). Les 10% restants se font sur des pistes réservées au vélo et à la marche.
Au petit déjeuner, un coup d’œil sur le Jura nous confirme que c’est l’option à éviter. La Dôle est blanche, mais de gros nuages noirs la coiffent. Il en est ainsi sur toute la longueur des crêtes. A gauche comme à droite. Même si nous en avons trop eu, du soleil, cet été, notre taux de vitamine D est en chute libre depuis notre retour d’Italie et il nous faut y remédier.
Nous longeons l’aérodrome de Prangins sur toute sa longueur. L’Antonov AN-2, un peu anachronique, attends que quelqu’un lui laisse se défouler les ailes. Pour nous, c’est un non-sens écologique mais pour certains une véritable passion. Voir le site Antonov Suisse Romande. Il faut de tout pour faire un monde… Il faudrait me payer cher pour que je vole dans ce coucou.
Nous traversons le bois, coincé entre la ferme Grange-des-Bois et les prés du Bois de Craux. Il y a quelques années, Luana et moi avions bravé le panneau « Propriété privée » de la ferme Grange-des-Bois avec pour résultat un pincement appuyé d’un chien sur une fesse de Luana et une déchirure de doudoune et de legging. Leçon reçue !
Au sortir de La Folliouse.
Traverser la route cantonale est toujours un défi. Mieux vaut regarder 3 fois de chaque côté.
Le grand champ, à la lisière du bois des Âges.
C’est ici, en traversant la Promonthouse, que commence véritablement le tour du golf de Gland.
La traversée du golf de Gland est autorisée toute l’année. La zone piétonne est par contre bien délimitée pour éviter les accidents. Certains endroits demandent une attention particulière, des balles volantes pouvant fendre les airs.
Mais aujourd’hui, est-ce à cause du vent ou du froid, les golfeurs sont rares. Nous n’en voyons qu’un groupe au loin, tapant dans leur balle en une direction opposée à nous.
Nous faisons notre détour habituel par le bord du lac. L’eau est transparente.
Ces saules ont eu une coupe au carré.
Nous rejoignons la route de Gland que nous longeons jusqu’à l’usine électrique de la Côte où nous profitons des derniers rayons du soleil pour dévorer (c’est le mot) notre sandwich.
Couleur d’automne.
Depuis un moment, l’Antonov est dans l’air, aisément identifiable par le boucan qu’il libère. Il tourne autour de l’aérodrome et nous le voyons atterrir et redécoller à plusieurs reprises.
Retour à la maison par le même chemin à partir de la traversée de la route cantonale.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Y’en a pas !
18 novembre 2023
Petite virée au pied de La Dôle après les pluies diluviennes de la semaine. Nous nous étions dit que nous resterions sur les pistes gravillonnées mais l’attrait des hauteurs fut le plus fort.
Nous nous retrouvons sans trop comprendre ni comment ni pourquoi à la Combe du Faoug où nous pique-niquons.
Refroidis et par la température et par la météo qui ne semble pas s’arranger, nous redescendons par La Gerlaz puis Le Bauloz.
Retour à la voiture vers 16h00. Nous aurons à peine mérité notre hamburger du soir.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au chalet de la Combe du Faoug.
Pareil.
11 novembre 2023
Il pleut de manière continue depuis que nous sommes rentrés d’Italie. Les weekends sont pourris, de même que les jours travaillés de la semaine. Sauf mercredi passé, jour travaillé, évidemment, où le ciel était bleu azur et le Jura tout blanc. La vie est trop injuste, dirait Calimero.
La richesse étant dans la diversité, nous comparons les prédictions de nos applications météo favorites. Celle de Stefano montre une nette amélioration dès 15h. La mienne, heu, … pas vraiment mais je ne dis rien. Nous nous préparons donc et mettons quelques couches de survie dans nos sacs à dos.
Garés à Marchissy, près du Centre forestier de l’AGFORS, nous suivons le sentier du Coq jusqu’aux Prés de Joux jusqu’à ce que des travaux forestiers d’envergure nous fassent rebrousser chemin. Du soleil nous sommes passés à la pluie et au vent une bonne demi-douzaine de fois, ajoutant, enlevant des couches.
Nous pique-niquons à l’abri du pavillon municipal, pas loin des Echadex. Il se met à neiger franchement et nous décidons de rebrousser chemin. Quelques minutes plus tard, le ciel devient bleu uniforme et nous décidons de prolonger la balade.
Bien nous en prend. Nous avons droit à une éclaircie de 5 minutes. Magnifique !
L’éclaircie ne durera pas mais elle restera dans nos esprits jusqu’à la voiture. Au moins, nous avons mérité notre traditionnel hamburger du samedi soir.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A l’abri, au pavillon municipal, au dessus de Marchissy.
Il neige, et il fait froid !
Quelque part en chemin, alors que nous profitons joyeusement de l’éclaircie !
28 octobre 2023
Nous partons sur le tard pour une petite virée avec un temps changeant et surtout un vent tempétueux annoncé.
Garés au bord de la route de St-Cergue, sur le petit replat en dessous de Guinfart, nous rejoignons le sentier qui descend de La Barillette.
D’une part il est trop tard pour monter à la Pointe de Fin Château et d’autre part le vent soutenu qui souffle au niveau du Vuarne n’incite guère à marcher sur des crêtes étroites. Une fois n’est pas coutume, nous suivons donc le sentier et arrivons par la voie « normale » au col de Porte.
En haut de La Dôle, il y a foule. Une foule casquée et harnachée. Nous retrouvons Romain et Aline, deux randonneurs que nous croisons souvent en compagnie de leur chien, surtout dans le secteur dit Les Rochettes car ils s’occupent d’entretenir la cabane du Rocher. Mais que fait tout ce beau monde ? Il remet en état l’étoile de La Dôle, l’étoile de Noël qui s’allume le 1er décembre et s’éteint début janvier. L’hiver passé, à cause des restrictions énergétiques, elle est restée éteinte… J’aime la contempler lorsque je descend sur Genève, le matin, alors qu’il fait encore nuit.
Nous redescendons par le même chemin.
Le chalet des Apprentis.
Stefano dira que je fais du mimétisme avec les feuilles des arbres !
Retour à la voiture un peu avant 17h. Timing parfait, car ce soir, nous sommes de sortie.
Flore du jour
C’est rouge mais ça ne se mange pas ! Sous aucun prétexte.
Itinéraire du jour
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Autoportraits du jour
A la croix du col de Portes.
01 octobre 2023
Nous partons du parking de la Bassine en direction des Pralets. Les yaks sont toujours là et toujours aussi difformes. Quelles bêtes bizarres !
Nous montons par le sentier secret au Mont Sâla.
La suite du parcours se décide au fur et à mesure. Il y a d’abord la cabane des Electriciens,
forcément suivie par le cimetière des Bourguignons pour terminer au Crêt des Danses.
Il nous semble bien entendre les clochettes de brebis. Qui dit brebis dit patous non loin et nous éviterons donc le coin.
Nous partons vers La Baragne, en faisant un petit détour par la Baragne Haute. Si le chalet est bien entretenu, les abords extérieurs sont laissés pour compte. Buissons épineux et vieilles tôles rouillés donnent à l’ensemble un aspect négligé.
Le chalet aux 4 pans est toujours splendide, mais si délabré.
La signalisation aux abords du Creux à la Neige ont changé. Il y a notamment un panneau très explicite quant aux risques de s’y approcher.
Nous terminons notre promenade chez Claudy, autour d’un café, au Couchant. Nous ne l’avons pas vu de l’été. Sa saison s’est bien passée, malgré quelques soucis de santé. Les dernières bêtes partent demain et il lui faut encore démonter les clôtures avant de rentrer chez lui, le 21 octobre, au Canada. Nous nous saluons joyeusement et nous donnons rendez-vous à l’année prochaine.
Flore du jour
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
Au Crêt des Danses.
30 septembre 2023
Petit tour à La Dôle que nous n’avons cessé d’admirer cette semaine. La route de St-Cergue est fermée à la hauteur de Givrins et nous laissons donc la voiture en bas, à un de nos parkings habituels.
Nous commençons par la piste forestière du tracé de la course de la Barillette avant de partir, après la cabane à Kuffer, par le sentier des Pierres Lentes. Descente vers le Vuarne pour remonter par notre sentier secret vers la Pointe de Fin Château. Je mesure le temps nécessaire : à peine 20 minutes.
Nous patientons jusqu’à La Glutte pour le pique-nique du jour. Il est presque 15h.
Arrivés à La Dôle, nous décidons de redescendre par le Col de Porte, puis le chalet des Apprentis.
Ensuite, direction La Barillette.
Sur le portail qui permet d’accéder à la piste de VTT, une banderole pendouille, aux 3/4 détachée. Elle annonce des travaux forestiers et interdit le passage à quiconque. Mais vu son état, nous passons outre l’interdiction, pensant qu’elle a été oubliée là.
Eh bien non… Il y a bien des travaux forestiers en cours, en témoignent des arbres jetés en travers du sentier. Nous devons les franchir, en marchant sur une couche épaisse de branche. Le jeu est de rester debout.
Le ciel s’est obscurci lorsque nous arrivons à la voiture. 18h30. Les jours commencent à raccourcir.
Itinéraire du jour
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A La Glutte.
Et bien sûr à La Dôle.
24 septembre 2023
Une magnifique journée nous attend.
Il fait frisquet, comme le témoigne le parebrise de la voiture, recouvert d’une belle couche de pluie glacée.
L’objectif du jour est encore incertain. La Tête du Colonney était la grande favorite avant qu’il ne neige, dans la nuit de vendredi à samedi. Nous partons en sa direction mais aviserons une fois que nous aurons évalué la quantité de neige.
Flaine forêt. Au loin, le village scandinave.
A l’ombre, la gelée matinale a durci l’herbe.
Bien qu’hier j’ai fait part de ma détestation de la marche dans une pente herbeuse, notre guide local, qui n’est autre que mon petit frère, ignore superbement ma déclaration. Et c’est au terme d’une belle montée dans les champs, face à la montagne, sans détour, que nous arrivons au Grand Grenier.
Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Maintenant que nous sommes lancés, me direz-vous… En plus, l’herbe s’est transformée en caillasse.
Arrivée du télésiège.
Après une courte pause, l’objectif du jour est fixé. Nous renonçons à la Tête du Colonney. La couche de neige est trop importante. Alix, l’ado de notre groupe propose l’Aup de Véran, dans l’espoir de nous trouver des bouquetins sur le chemin. Proposition acceptée par tous.
L’Aup de Véran, c’est cette grosse masse caillouteuse (la photo est prise avant l’arrivée du télésiège).
Et c’est là que les choses intéressantes commencent. Des lapiaz à perte de vue. Au centre, la Tête du Colonney.
Nous sommes loin des paysages du Jura, et même du Tessin.
Nous atteignons facilement la crête en louvoyant dans la pente.
Entre l’Aup de Véran et la Tête du Colonney, il y a tout un monde minéral.
Nous retrouvons la sensation de marcher sur du slick rock, où chaque pas arrache quelques microns de matière à nos semelles de chaussure.
Les bouquetins sont au rendez-vous ! Alix est aux anges !
La crête s’effile un peu plus et ni Stefano ni moi ne rechignons lorsque Laurent propose de s’arrêter là.
Nous trouvons quelques pierres plates en contrebas et attaquons le pique-nique. Nos mandibules s’activent et entre deux bouchées, nous commentons différents points du paysage. Au loin, nous discernons le Jura et peut-être même le reflet du radôme de La Dôle.
Rassasié, tant au niveau du ventre que des yeux, nous nous remettons en route. La descente se fera par le même chemin, nous annonce Laurent. Avec peut-être une variante sur la dernière partie.
Ces quelques vaches ne tentent même pas de nous arrêter. Elles se contentent de nous regarder placidement.
Le dernier 100 mètres de dénivelé, pour rejoindre Flaine Forêt, me laissent une peu haletante. Nous prenons le goûter sur le balcon, avec une vue imprenable sur l’Aup de Véran, là où nous étions il y a quelques heures.
Itinéraire du jour
Dézoomer pour obtenir le fond de carte.
C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.
Autoportraits du jour
A Flaine. Stefano fait la moue car je lui ai dit : tant pis, avec les chapeaux. Stefano déteste les chapeaux !
Mieux, non ?
23 septembre 2023
Petit tour au départ de Flaine Forêt en style canyon : ça descend d’abord pour mieux monter ensuite.
Déjà, il nous faut rejoindre Flaine Forum, 100 mètres plus bas. Ce que nous faisons par un petit chemin zigzagant et caillouteux, qui longe un des ascenseurs, évidement éteint en cette période de l’année.
Les crêtes sont blanches.
Puis, direction le Lac de Flaine.
Le lac de Flaine, petit lac glaciaire, coincé dans une vallée étroite.
Nous le longeons sur toute sa longueur pour arriver au Col du Cou.
De là le sentier remonte rapidement pour nous remettre à niveau. Le ciel lâche quelques gouttes de pluie qui se densifient lentement.
Nous redescendons « à la sauvage » par le golf, fermé.
Itinéraire du jour
C’est triste mais y’en a pas.
Autoportraits du jour
C’est dramatique… y’en a pas !