Potash Road et Shafer Trail en 4×4

Aujourd’hui, la journée est consacrée au tout-terrain en voiture, avec une mise en route sur la Potash Road et Shafer Trail.
Départ de Moab vers 8h30 et arrivée au Visitor Center de Canyonlands vers 11h30. Le soleil est radieux, le ciel d’un bleu … bleu !

Bon, au passage, nous avons pris quelques (belles) photos sur la route entre Moab et le Visitor Center en passant par la Potash Road.

D’abord la route qui longe le Colorado. Il y a le Colorado (bien sûr, la route et la falaise). Falaise utilisée comme terrain de jeu de grimpeurs.

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A proximité de Potash, le wash est chargé d’une substance blanchâtre qui se dépose sur la pierre en formant des cristaux.

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Dépassés les derniers signes de civilisation, nous sommes dans ce que nous appelons emptiness.

Des cailloux, des cailloux et… encore des cailloux.

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Les paysages sont somptueux.

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Nous arrivons sur un vaste terre-plein.  Au loin, on distingue notre objectif, le haut des falaises.

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Le Colorado est là, tout proche.

Vue sur le Colorado depuis la Potash Roah, près de Moab, Utah.

Parfois, l’espace entre le Colorado et la falaise se résume à quelques mètres. Nous serrons les fesses à deux ou trois reprises.

Il y a juste assez de place pour la voiture pour passer. D’ailleurs, nous n’avons même pas penser à faire quelques photos, trop occupés à rester en vie !

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Nous entrons dans Canyonlands. La frontière entre la zone Parc et Non Parc n’est pas vraiment flagrante.

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Notre fidèle monture… Ce serait d’ailleurs une belle photo pour une campagne de pub Toyota

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Le Colorado. On distingue très bien, au bord du rim, la route que nous avons empruntée… A l’horizon, la chaîne de montagne La Sal Mountains.

Vue sur le Colorado depuis le Shafer Trail, à Canyonlands National Park, près de Moab, Utah.

Ensuite, route en terre battue vers Canyonlands, avec quelques passages assez techniques. Petite frayeur de MC au détour d’un virage où la route surplombant le Colorado était juste assez large pour nous laisser passer.

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Sur le chemin, nous avons aussi croisé un Big Horn aka bouquetin, mais la lumière n’était pas bonne donc pas de photo possible.

Puisque nous n’avions pas le choix, nous nous sommes engagés sur le périlleux Shafer Trail, celui même auquel nous avions renoncé deux jours auparavant.

En réalité, c’est moins impressionnant lorsque l’on le parcourt dans le sens de la montée, et surtout avec un beau soleil.

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La route passe quelque part là, à flanc de falaises…

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Stefano, parti en éclaireur, nous l’indique… Le petit point blanc, c’est la voiture.

Stefano sur le Shafer Trail, là où la route suite le bord du canyon. Canyonlands National Park, près de Moab, Utah.

Pour l’anecdote, notre vaillant conducteur Stefano, a été tellement tendu par une conduite très exigeante et qu’il a dû vider les intestins une fois la route en terre battue terminée … (allez, nous sommes en vacances, les détails, ça compte !)

Pour preuve, un panneau qui ne se veut pas très rassurant…

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Comme planifié, nous nous dirigeons au départ du Murphy Trail.

C’est bien une boucle, comme indiquée, sur la carte, mais elle démarre une fois descendu au fond d’une parois rocheuse, avec plein de marches qui cassent les genoux. Sur papier, ce sentier est qualifié de knee breaker, c’est tout dire !.

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En bas, très très loin, nous distinguons le sentier…

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Une fois en bas, deux alternatives pour commencer la boucle : le Murphy Wash ou le Murphy Hogback.

Nous choisissons au hasard le chemin de gauche, à savoir le Murphy Wash.

Bonne idée après coup, car le sentier passe par le lit d’une rivière asséchée, avec un sol assez sablonneux et chiant au possible pour marcher. Ce sont tout de même 2.7 miles à parcourir avant de rejoindre la route White Rim.

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Le paysage est magnifique et grandiose…

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Au loin, le Colarado. On comprend pourquoi le White Rim s’appelle le White Rim

On comprend pourquoi le White Rim s'appelle le White Rim... À Canyonlands National Park, près de Moab, Utah.

Nous croisons un groupe de sympathiques vététistes qui nous décrivent leur programme et qui nous donnent des idées pour 2009. Tous les soirs, ils campent à un endroit différent du White Rim (160 km tout de même à parcourir), leur logistique étant assurée par leurs femmes au volant de 4×4 transportant les pièces de rechange pour les vélos, les tentes et les victuailles (et quelques bières aussi).

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Le retour se fait en passant par l’autre variante, à savoir le Murphy Hogback, qui longe le rim et qui est beaucoup plus facile que le Murphy Wash, car c’est du dur.

La remontée a été assez éprouvante (même si MC m’a assuré que sa langue n’a jamais dépassé le menton…).

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Une fois en haut, pause barres, puis départ en voiture en direction de Arches National Park pour capturer quelques images des arches avec le soleil couchant.

C’est là que Stefano décide de poursuivre ses exploits sportifs de la matinée (comprenez pilote de 4×4) en empruntant une route en terre battue, le Gemini Bridges.

Heureusement que le matin il avait été confronté à quelques difficultés et qu’il s’était fait un peu la main. Par endroit, le blocage (de) différentiel du Toyota Highlander s’est avéré indispensable. Vers la fin du parcours, la route longe la falaise et l’effet est assez “recto-anal constricteur” (nous sommes toujours en vacances, donc les neurones sont au repos).

MC s’est souvenue que le premier soir lors de notre arrivée, elle avait remarqué un véhicule circulant sur un chemin pas possible, où même des ânes auraient du mal à passer. Et bien, nous y sommes passés, avec quelques décharges d’adrénaline au passage.

Retour à l’hôtel, puis dîner au restaurant Eddy McStiff’s, question de varier en peu nos sorties, mais le menu reste le même : gros steak avec légumes, pommes de terre et bière.

Dessert pour changer : petit Cheesecake (sans coulis de chocolat) à partager en amoureux.

Références externes

En anglais

 
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À propos de Stefano

J’ai grandi dans une petite ferme de Suisse italienne, où j’ai passé les 20 premières années de ma vie. De cette époque désormais lointaine, j’ai gardé une passion pour la nature et les activités en plein air.

Je suis randonneur dans l’âme, photographe amateur et je contribue à l’amélioration de notre site, à la fois en termes de design ou de fonctionnalités. Aussi, je m’occupe de la préparation de nos aventures, de la logistique et du choix des itinéraires de randonnées.

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