Eté 2022

Résumés en style télégraphique mais illustrés de nos balades, brèves ou conséquentes, dans notre Jura et ailleurs.

16 octobre 202209 octobre 202218 septembre 202228 août 2022 – 27 août 202221 août 202213 août 2022 – 07 août 202206 août 202224 juillet 202223 juillet 202217 juillet 202216 juillet 202209 juillet 202203 juillet 202202 juillet 2022

16 octobre 2022

La route qui mène au col du Marchairuz depuis St-George est restée fermée pour cause de travaux de longues semaines. Le début des travaux datant de bien avant notre voyage en Islande, nous estimons qu’ils devraient être terminés et tentons notre chance. Nous avons une petite sueur froide à St-George à la vision de panneaux orange de déviation. Mais c’est une fausse alerte. Même si un feu tricolore régule la circulation, une des voies n’étant plus qu’un trou béant.

Nous laissons la voiture au parking du Point de vue, nommé ainsi pour le panorama imprenable sur le Mont Blanc et la chaîne des Alpes.

Après avoir longé la route sur une vingtaine de mètres, nous suivons une piste qui, nous le savons, s’arrêtera net après une barrière pour continuer en sente étroite.

Avant la barrière…

Après la barrière…

Le sentier se rétrécit encore, puis attaque dans la pente un ancien pâturage avant de rejoindre la piste qui monte du pré de St-Livres.

Pour nous mener aux Monts de Bière devant.

Le chalet éponyme.

Moi, avec les jambes qui pendouillent dans le vide, en train de regarder le lac et le Mont Blanc. J’ai l’impression d’être une enfant de 5 ans.

Nous partons quelques instants plus tard, suivant d’abord un sentier, puis dans des pâturages boisés, en direction du Petit Cunay.

C’est toujours un plaisir de retrouver l’arbre fourmi, ou, the ugliest tree of Jura, selon Monsieur Dwight Peck.

L’Aurore, sous un ciel bleu et strié.

La cabane des Rochers est ouverte, repoussant notre arrêt déjeuner. Le sommet du Mont Tendre étant trop éloigné, la pause se fait aux Rochettes, près de notre arbre à thé qui a perdu encore quelques branches cet été. Nous nous installons un peu en contrebas, tentant de nous abriter du vent qui souffle sans relâche.

Nous arrivons au sommet du Mont Tendre un peu avant 14h. Alors que nous profitons du panorama, tant côté Alpes que côté vallée de Joux, nous remarquons, en contrebas, sur la même ligne que le chalet de Yens, ce qui, de loin, pourrait ressembler à un petit refuge flambant neuf. Ni une ni deux, nous descendons tout droit dans le pré pour satisfaire notre curiosité.

C’est une citerne. L’eau est stockée dans une espèce de matelas gonflable, à l’abri. Nous le baptisons couvert de Yens.

Le chalet de Yens, où l’herbe est fine est d’un beau vert pomme.

Passage obligé vers la cabane des Servans vu que, pour le retour nous suivrons le sentier des Crêtes.

Arrivés à Pierre à Coutiau, nous faisons un détour par la cabane du CAS pour ramener à une dame un papier qui s’était échappé de son cabas. Elle nous remercie chaleureusement car la feuille de papier, manuscrite, ne contenant pas moins que les instructions nécessaires au gardiennage.

Nous, nous aimons bien ces bâtiments.

Quelque part, entre Pierre à Coutiau et le Grand Cunay.

Le Grand Cunay.

Et son couvert, sous un ciel alvéolé.

Nous allongeons un peu la boucle par un petit détour par le couvert des Monts de Bière Derrière.

Le chalet Neuf, à demi caché par un bel arbre aux feuilles virant au jaune.

Et enfin, pour terminer, le couvert de La Citerne.

Retour au parking un peu avant 17h. Une parfaite petite randonnée pour bien commencer la semaine.

Flore du jour

Dans la famille Amanite Tue-mouche, je demande la grand-mère, le grand-père, la mère, le père, la fille et le fils !

Amanite Tue-Mouche - Amanita Muscaria
Amanite Tue-Mouche – Amanita Muscaria

Le sage et l’enfant.

Amanite Tue-Mouche - Amanita Muscaria
Amanite Tue-Mouche – Amanita Muscaria

Même famille, mais différents…

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Au Mont Tendre.

A la cabane du Servan.

09 octobre 2022

Balade en famille, une fois n’est pas coutume, au départ de La Givrine. Nos invités sont mon frère Laurent, et Myriam, sa compagne de jeux. Nous leur avons envoyé hier quelques tracés afin qu’ils en choisissent un. L’heureux élu va nous mener au creux du Croue.

Arrivée vers la cabane du Carroz. Le soleil commence à percer l’épaisse couche de nuages.

Une gentiane jaune sèche, entre ombre et lumière.

Près de l’Arzière, le groupe décide, à l’unanimité, de monter au Noirmont par notre sentier secret.

Les moutons sont partis, et donc les patous aussi. Rejoindre le Noirmont des Français n’est qu’une formalité.

La suite de la balade dévie un peu du tracé originel. Nous descendons pique-niquer à la bergerie.

La bergerie du creux du Croue.

Nous votons tous en faveur de la montée au crêt des Danses pour ensuite aller voir la fontaine aux Druides.

Le creux du Croue et le lac des Rousses.

La Fontaine aux Druides.

Voilà ! Nous sommes au point du retour. Le GPS affiche déjà 9.4 km. Ooops… Nous qui nous étions engagés à ce que la balade ne dépasse pas 15km !

Le chalet du Croue.

Même si le retour se fait par le plus court chemin, nous dépassons de 1.86 km la distance promise. Beaux joueurs, Laurent & Myriam nous invitent à terminer l’après-midi confortablement installés dans leur Marco Polo, autour d’un thé bien chaud.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Y’en a pas !

18 septembre 2022

Rentrés hier de notre périple en Islande, nous jouons les dormeurs ce matin. Départ sur le tard pour La Dôle en laissant la voiture au bord de la route qui monte à St-Cergue, en contrebas de Guinfard.

Notre tracé est atypique puisque nous redescendons presque sur le chalet de la Barillette pour retrouver le sentier qui arrive au petit col, entre la Pointe de Fin Château et Poêle chaud.

La Glutte.

Le chalet du ski-club de Nyon.

Et enfin, La Dôle.

Redescente par La Barillette et les rochers de Pierre Lente.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

A la Pointe de Fin Château.

La Dôle bien sûr !

28 août 2022

Le brouillard s’est installé et la cime des arbres se perd dans le gris alors que nous roulons vers le parking de La Bassine. Le temps maussade n’a pas découragé les campeurs et les VW California sont en grande majorité, voire exclusivité. Des familles entières se promènent sur la route. Quel succès !

Le parking de la Bassine est plein et nous attendons patiemment que deux cyclistes, pas pressés pour un sou, clope au bec, termine de ranger leur vélo en papotant en suisse-allemand. Nous nous préparons en attendant, la voiture ostensiblement plantée au milieu.

L’objectif du jour est d’aller voir Claudy, le berger du Couchant et de lui apporter un paquet de biscuits. Nous gardons notre visite pour la fin de la balade car elle est souvent accompagnée d’une invitation à boire à café.

Nous partons sur la route qui mène aux Pralets. Un grognement nous fait tourner la tête. Tiens, les yacks sont là ! Quelles bêtes bizarres quand même ! Leur bosse et leurs longs poils masquant les jambes les rendent presque difformes.

Direction le faux mont Pelé par le sentier caché où les cordes ont été retirées. MC en phase de négociation de la partie la plus technique du sentier.

Aucun sentier officiel n’amène ici mais le tracé est néanmoins bien marqué.

Au loin La Dôle, beaucoup moins couverte qu’hier.

Le joli petit cytise du sommet, qui n’a pas fleuri cette année. Plus loin, la croix du mont Sâla.

Nous longeons le cimetière aux Bourguignons et, une fois en vue du chalet du Croue, montons dans le pré, au nord, pour rejoindre par derrière le crêt des Danses.

Vue sur le chalet franco-suisse dit de La Baragne et le lac des Rousses.

Nous poursuivons vers le chalet aux quatre pans, dont l’état de délabrement est fidèle à lui-même.

Joli petit chalet sans nom dans le pâturage des Loges.

Arrivés à l’endroit où une vache agressive m’avait presque forcée à prendre un bain dans une mare, nous attrapons le sentier de la Vierge des Begnines, plus connu semble-t-il par le nom sentier des Croix rouges. C’est en tout cas ce qui est écrit sur le ski de fond, solidement vissé sur le tronc.

Pour nous, il est et restera le sentier de la Vierge des Begnines. Na !

Nous décidons de rejoindre le chalet du Couchant par la route plutôt que de pousser jusqu’au chalet des Bégnines et longer la combe. Ce n’est pas le tracé le plus direct pour joindre le point A au point B mais nous avons ainsi l’occasion de revoir le petit refuge La Pince-Motte issue du même moule que beaucoup d’autres refuges du coin.

De la fumée s’échappe de la cheminée de la cabane des Electriciens. Il se met à pleuvoir.

Claudy est en train de donner de la farine aux veaux, fraichement rentrés à l’étable. Nous l’observons, amusés de voir les animaux se bousculer pour être servis les premiers puis aller dérober un peu de nourriture dans l’auge du voisin.

Nous nous attablons dans la cuisine. Dehors, il pleut à verse. Nous discutons de choses et d’autres, Claudy ayant toujours 1000 et une anecdotes à raconter. Arrive un monsieur du Bois d’Amont qui se joint à nous. Employé de Jaeger-LeCoultre, il nous raconte comment la manufacture prend encore soin de ses retraités, dont il fait partie. La pluie s’est arrêtée. Ma montre affiche 18h. Ciel, il est temps de partir. Nous saluons notre hôte, que nous aurons peut-être l’occasion de revoir une fois avant qu’il ne rentre au Québec et nous filons. L’atmosphère est humide et l’herbe trempée. Sans surprise, la voiture est maintenant solitaire sur le parking. Les VW California ont disparu mais il reste un gros campement, où même des toilettes ont été installées.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Au crêt des Danses.

27 août 2022

Départ tardif (une fois de plus). La Dôle est l’objectif. Trop tard pour partir de Gingins et donc nous prenons un peu de hauteur par la route de St-Cergue jusqu’au lieu-dit Le Grand contour, un grand virage où les motos s’amusent à se coucher et où les conducteurs les plus téméraires mettent le genou au sol.

Nous partons en direction de Guinfard – c’est une première – qui n’est autre qu’un petit hameau de résidences secondaires, toutes plus mimis les unes que les autres.

De là, nous rejoignons le sentier officiel qui monte à La Dôle et qui nous mène au Vuarne. Monter à la Pointe de Fin Château nous semble une bonne option, le but de la balade étant quand même de mériter le hamburger du soir.

J’ai un petit coup de mou juste avant d’arriver en haut, la faute à l’estomac vide. Je m’affale près du rochet sommital et mords à pleines dents mon sandwich. Du côté de Moret, des rideaux de pluie obscurcissent la forêt. Au-dessus de nous, les nuages affichent une vilaine couleur noire. Ceux qui surplombent La Dôle sont au moins aussi menaçants.

Prudents, nous décidons de rebrousser chemin et de rentrer. Les premières gouttes nous attrapent alors que nous venons de nous remettre en route. Heureusement la pluie n’a pas le temps de mouiller le sentier, sans quoi la descente aurait été périlleuse.

A l’abri d’un arbre, nous enfilons Gore-Tex, chapeaux et protégeons les sacs de la pluie. Le taux d’humidité doit être proche de 100% et nous nous remémorons quelques balades à Houston où, après avoir enfilé les ponchos, nous étions aussi trempés que sans, merci à la vapeur d’eau.

La pluie s’arrête un peu avant le retour à la voiture. La route est sèche et le ballet des motards et voitures sportives est infernal, tout comme le bruit. Un couple, assis sur une pierre, regarde les bolides défiler. Près d’eux, une Golf GTI kitée… Tout est dit.

En descendant, un groupe de motard est agglutiné près d’une sortie de virage, regardant le fossé. Un casque gît à côté… Quelqu’un a dû se faire une grosse frayeur !

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Le seul et l’unique… A la voiture ! C’est dire…

21 août 2022

Ces derniers temps, nous sommes un peu dissipés. Nous avons pas mal de trucs en tête avec, entre autres, un prochain voyage à Houston pour Stefano, nos vacances en Islande, et… un grand projet dont je parlerais très certainement prochainement. En conséquence, nos randos se commencent tard et donc, forcément, le parcours est limité.

Il est donc 11h passées lorsque nous nous garons sur les hauteurs de Marchissy, à notre place habituelle.

Quelques nuages blancs – signe de beau temps, selon Maurice Fombeure – flottent dans le ciel, s’accumulant sur les crêtes.

Alors que La Goncerue est en général le dernier chalet visité de nos randos, le voici en tête de liste aujourd’hui.

Nous passons bien au-dessus de La Reguéla, toute petite au milieu de son pré, pour arriver aux Frasses, avec sa grosse citerne de métal rouillé.

Les nuages ne sont plus très blancs.

Voici le côté nord des Frasses. Son toit constitué de plaque en losange, sans doute d’éternit, est inhabituel de la région.

Nous continuons vers La Glacière mais coupons par le sentier des pastilles vertes pour arriver au Petit pré de Rolle.

Et puis, quelques minutes plus tard, après avoir dépassé un groupe de plusieurs familles cheminant ensemble, les plus petits gamins dans les sacs à dos, ceux, par malchance un peu plus grands, condamnés à marcher à pied, nous arrivons au crêt de la Neuve.

Nous nous perchons près de la croix pour la pause casse-croûte. Contre toute attente, le point de vue se libère, pendant moins d’une demi-seconde…

Vingt minutes après environ, nous libérons la croix. Randonneurs et vététistes se succèdent, sans discontinuer.

Nous descendons vers La Neuve et revenons vers La Perroude de Vaud par le sentier qui, en sens inverse, est la variante dite « facile » – c’est ce qui est marqué sur un panneau jaune – qui permet d’accéder au crêt de la Neuve. C’est effectivement une longue ligne droite, à la pente si douce qu’elle ressemble à un faux plat.

A La Perroude du Vaud, une cavalière brosse un cheval. Deux autres attendent leur tour tandis que trois gambadent (littéralement) dans le pré.

Quelques têtes de bétail broutent de l’herbe jaune. Des petits veaux, affalés, réfléchissent à leur sort.

Le Planet. Les vaches sont prêtes pour l’Utah, où le régime se réduit à des buissons secs !

Descente finale vers Le Crot.

Là aussi, les vachettes broutent de la paille.

Le Bugnognet.

Retour à la voiture par La Pouilleuse et La Grillette.

Au parking, une voiture s’arrête pour retourner le panneau annonçant que de la Perroude de Marchissy est ouverte. Il affiche maintenant « fermé » et estera ainsi jusqu’au weekend prochain. Les volontaires se succèdent de weekend en weekend, les bénéfices des ventes de repas et de boissons allant au ski-club de Marchissy.

Flore du jour

La fin de l’été s’approche. Les colchiques sont déjà dehors.

Colchique - Colchicum
Colchique – Colchicum
Belladone - Atropa Belladonna
Belladone – Atropa Belladonna
Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Au crêt de la Neuve.

13 août 2022

Le « grand » retour de la pluie est annoncée pour demain dimanche ainsi que les jours suivants. J’émerge artificiellement de mon sommeil à 9h. Heureusement qu’une main espiègle m’a chatouillé les pieds pour me réveiller.

Le grand gagnant du jour est le parking des Abériaux. La Dôle aurait été l’heureuse élue si nous n’y avions pas été la semaine passée.

Un monospace Fiat est en train de s’installer pour la nuit ou les prochaines nuits. Les fenêtres ont été artisanalement obscurcies et le coffre, de couleur différente des portières témoigne d’un certain vécu. D’ailleurs ce modèle n’est plus vendu depuis belle lurette.

Nous partons dans les bois d’Oujon.

On se croirait presque dans la savane.

Le Mont Blanc, fidèle à lui-même, toujours magnifique et imposant.

La Conriéry.

Voici le menu du jour :

En entrée, nous prenons la montée aux Fruitières de Nyon.

Près de La Borsatte, se tenaient deux gogants : Le Candelabre et le Benjamin. Il ne reste vraisemblablement que ces souches. Les sapins encore debout sont sans doute des arrière-arrière-petits-enfants. Pour avoir une idée de leur magnificence perdue, c’est ici, sur la page Sapin Gogant « Le Benjamin », Saint-Cergue (Suisse).

Arrivés aux Fruitières de Nyon, nous continuons vers la cabane de Rochefort. Nous nous installons pour le casse-croûte à l’endroit même, où, il y a plus de 10 ans, un troupeau de vache nous avait encerclés, nous signifiant silencieusement que nous n’avions rien à faire ici.

Aujourd’hui les vaches sont absentes, il n’y a plus rien à manger.

Nous allons ensuite à l’Arzière en passant par Le Grütli, fermé, puis cherchons en vain, en parcourant la combe aux Tassons dans toute sa longueur, un de nos sentiers secrets qui nous aurait permis de nous hisser vers Le Noirmont. Nous arrivons sur le sentier qui mène du creux du Croue vers le chalet du Croue.

De là, direction le « faux » Mont Pelé pour rattraper un de nos sentiers secrets – qui n’est plus aussi secret que ça, si l’on en juge par les marques de fréquentation – et pour arriver aux Pralets.

De là, nous rejoignons l’extrême pointe sud de la combe de la Valouze avant d’arriver au-dessus des Orgères.

Ici également se tenait un imposant gogant, que nous avons maintes fois admiré jusqu’à ce que, en 2021, il soit abattu (Sapin Gogant, les Orgères, Arzier (Suisse)).

Retour à la voiture pour 18h30.

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Sur le pâturage du Haut-Mont.

07 août 2022

Partis pour le col du Marchairuz, persuadés que les travaux à la St-George sont terminés, nous nous retrouvons à errer dans les petits villages à la poursuite des panneaux oranges de déviation. Las de nous faire balader, nous nous arrêtons à Bérolle.

La montée au chalet de M’sieur Claude se fait en suivant des routes, pistes forestières et sentiers. En moins d’une heure et demie nous sommes en haut.

Deux petites génisses qui nous espionnent, tout en gardant une distance respectable.

Nous y pique-niquons et partons à l’assaut du Mont Tendre. Le sentier pour y parvenir est plutôt un sentier de vaches, que nous avions pris une fois dans le sens de la descente. Mais tous les sentiers mènent au Mont Tendre.

La jolie citerne, quelque part sur les contreforts du Mont Tendre.

Le Mont Tendre durant un petit moment de solitude.

Pour descendre, nous faisons un petit tour par Les Rochettes, pour aller dire bonjour à « notre » arbre.

Puis nous suivons un sentier de vache (encore !)  qui nous amène en contrebas de la cabane des Rochers.

Nous rejoignons le sentier des cœurs rouges et arrivons à la cabane des Yarpes avant de redescendre-remonter vers le chalet de Monsieur Claude. Les clôtures électrifiées à 5 fils pour tenir le loup à distance des troupeaux ne sont pas faciles à franchir.

La cabane des Yarpes.

La boucle est bouclée. Il n’y a plus qu’à rejoindre la voiture par là où nous sommes venus.

Itinéraire du jour

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Au chalet de M’sieur Claude.

Au Mont Tendre.

06 août 2022

Petite escapade à La Dôle pour garder nos jambes alertes. Nous montons par la cabane à Kuffer, les Rochers de Pierre Lente puis par La Barillette.

La baraque à Kuffer.

Pour être certains de charger nos gambettes avec plus que 1’000 mètres de dénivelé, arrivés en contrebas du chalet des Apprentis, nous descendons pour remonter au col de Porte par le petit sentier raide. La montée finale se fait par le sentier proche de la falaise.

La petite bise qui souffle près des deux boules nous contraint à chercher un abri pour notre pique-nique.

Nous ne l’avons jamais vue aussi jaune et sèche.

La descente se fait par le sentier « normal », décision que nous regretterons car les forestiers sont en plein coupe d’arbres et le sentier saccagé et ravagé par les pneus chaînés des engins. Dans le creux, au-dessous du chalet de la Dôle, un troupeau de chamois se désaltère dans les abreuvoirs destinés au bétail.

Une partie de la descente se fait par le sentier balisé de jaune puis nous dévions sur des pistes forestières pour rejoindre la voiture.

Flore du jour

Bain de pollen…

Cirse Laineux - Cirsium Eriophorum
Cirse Laineux – Cirsium Eriophorum
Itinéraire du jour

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A La Dôle.

En contrebas de La Dôle.

24 juillet 2022

Lorsque nous voyons un panneau annonçant une déviation pour monter au col du Marchairuz, nous y croyons à moitié. Une barrière plantée au milieu de la route, avant La St-George nous confirme que la route est bel et bien barrée.

Route déserte….

Nous laissons la voiture sur le bas-côté et partons par une route gravillonnée que nos pieds n’ont jamais foulée. La balade du jour commence sous de bons augures.

Stefano n’avait pas du tout prévu cet itinéraire et s’adapte au fur et à mesure. Partis vers l’ouest, nous arrivons à La Glacière puis le petit pré de Rolle.

Nous attrapons un petit bout du sentier du Coq qui nous propulse à la perroude de Marchissy. La montée au crêt de la Neuve est inévitable.

Nous mangeons exactement au même endroit que la semaine passée. Un peu d’air vient sécher nos tee-shirts. Le Mont Blanc est éthéré par la brume.

Puis, direction La Neuve puis les Trois chalets pour rejoindre le refuge de la Pierre à Ecusson. Stefano a prévu de rentrer par la Fontaine Vallier.

La sèche de Gimel et son couvert.

La sèche des Amburnex, son chalet et ses vaches, que nous contournons soigneusement.

De la Fontaine Vallier ne s’échappe pas une goutte d’eau. Le pré de Rolle.

Retour par le contour des Lâpes. La route est toujours déserte !

Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Ça faisait longtemps que nous n’étions pas allés au crêt de la Neuve !

Au crêt de la Neuve.

23 juillet 2022

Encore une petite balade sympa dans notre Jura adoré, au départ du Marais Rouge.

Nous filons par la Combe Gelée vers le chalet du Croue puis vers la bergerie. Nous remontons l’éboulis du creux du Croue pour aller saluer le Noirmont des Français et y déjeuner.

Pour allonger un peu la balade, éviter le troupeau de moutons et surtout les patous, nous dévions vers Les Trois Suisses – où d’ailleurs un panneau « Propriété privée » tente de décourager les randonneurs un peu timides – pour finir à l’aplomb de la piste de ski où une des descentes s’appelle Raymond Berthet. Un skieur hors-norme.

Arrivés aux Copettes, nous remontons vers l’Arzière pour aller nous rafraîchir à la cabane du CAS avec un litre de jus de pomme pour 6 CHF. Oui oui, vous avez bien lu. Nous papotons un moment avec les gardiens qui nous confient que la cabane fut construite en 1930 et en 80 jours par des Anglais.

Nous retrouvons la route qui part de La Givrine, passons par Le Vermeilley avant de revenir à notre point de départ.

Flore du jour
Grande Astrance - Astrantia Major
Grande Astrance – Astrantia Major
Panicaut des Alpes - Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes – Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes - Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes – Eryngium Alpinum
Itinéraire du jour

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Autoportraits du jour

Avant d’arriver à la voiture, au Marais rouge.

17 juillet 2022

Et une fois de plus La Dôle est la gagnante du jour. Néanmoins avec un parcours atypique dans la mesure où nous en faisons une partie en sens inverse du sens habituel.

Nous commençons un peu plus haut que le marais de la Tropaz et partons en direction de la baraque à Kuffer. Jusque-là, normal.

Puis nous bifurquons vers les rochers de Pierre Lente. Depuis que nous avons découvert ce sentier, il nous donne vraiment de belles occasions de sortir des chemins battus.

Et en plus, cette zone rocailleuse est vraiment jolie.

Je ne parlerais qu’une seule fois de la chaleur dans ce billet. Car c’est le sujet de conversation du mois et qu’en parler ne change pas grand-chose. Alors je le dis… Il fait Chaud, chaud avec un grand « C ». Les tee-shirts sont trempés à la mode houstonnienne. Nous buvons abondamment, nous disant qu’il y aura sans doute moyen de trouver de l’eau soit au chalet du ski club de Nyon, soit, en désespoir de cause, au restaurant de la Barillette.

Nous rejoignons le Vuarne et grimpons vers la Pointe de Fin Château par notre sentier secret.

Nous suivons la crête en mode roller coaster pour arriver à La Glutte où nous trouvons une pierre bien plate pour nous asseoir (enfin moi) pour la pause déjeuner.

La descente vers le col de Porte et la remontée vers La Dôle, par le sentier qui longe la falaise, sont anecdotiques.

C’est ensuite seulement que nous commençons à affoler le GPS : non, nous n’irons pas à La Barillette pour descendre, mais plutôt à Potraux.

Passage obligé vers le petit chalet au privé d’Amour.

Hier, je me suis fait une méchante ampoule au talon. Allez savoir pourquoi ? Est-ce la combinaison chaussette-chaussure ? Ou la chaleur ? – Mince, je viens d’en reparler une seconde fois -. Alors aujourd’hui, j’ai choisi de garder mes chaussures de tous les jours, mes Keens Newport II. Elles sont assez bien classées en tant que sandales de trekking. Mais j’ai laissé de la poussière, de la terre et des petits cailloux s’accumuler et la plante de pied s’est un peu échauffée. Du coup, pour atténuer le frottement, je demande à Stefano de rentrer par la route.

C’est un peu plus long, un peu moins pittoresque et beaucoup plus dangereux car peu de voitures daignent ralentir en nous dépassant. L’une d’elle frôle même Stefano avec son rétroviseur.

Mais ça nous permet de papoter par intermittence et de profiter de l’un de l’autre.

Flore du jour
Sénéçon - Senecio
Sénéçon – Senecio
Campanule Pauciflore - Campanula Scheuchzeri
Campanule Pauciflore – Campanula Scheuchzeri
Itinéraire du jour

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A La Dôle bien sûr !

16 juillet 2022

Départ du parking situé près du chalet du Crot pour une montée expéditive au Planet. Avant de partir ce matin, je demande à Stefano s’il y a une chance que nous passions par Le Couchant. Comme la réponse est « oui », je mets le paquet de biscuits promis à Claudy dans mon sac à dos.

Le chalet du Crot.

Les pâturages sont jaunes et secs. L’herbe se casse sous nos pas.

Le Planet.

Nous suivons la jolie combe pour rejoindre la route qui mène à La Perroude de Vaud.

Nous attrapons le sentier qui monte vers le crêt de la Neuve où flotte un drapeau encore neuf.

Nous pique-niquons sous la croix car, comme chacun sait, la digestion y est toujours plus facile ! Peut-être que le paysage y est pour quelques chose aussi, d’ailleurs !

Petit passage à La Neuve avant de suivre le sentier qui va au col du Marchairuz. Nous le laissons pour descendre vers la route qui, l’hiver, se transforme en piste de ski de fond. Des hauts-savoyards sont en train de pique-niquer sur une route en terre battue. La cabane de l’Ecureuil n’est pas loin et nous leur comptons l’histoire de ce jeune juif blessé, égaré, qui s’était réfugié dans cette cabane où de bons samaritains l’avaient soigné puis caché en Suisse. Retrouvé il y a quelques années, il avait été invité ici même pour la commémoration de cet événement. Elle me dit que nos mots lui donnent de la chair de poule.

Ici, le pré n’est pas pâturé et l’herbe est encore verte et haute.

Les Trois Chalets.

Nous remontons vers le Ranch de la Pierre à Lièvre, ouvert mais désert.

Au chalet à Roch Dessus, les bergers sont là et cherchent une génisse brune qui a disparu.

Le bétail semble un peu hébété.

Nous faisons un détour par le chalet Le Fossile, les volets étant ouvert. Son propriétaire est assis sur le banc, observant la combe avec des jumelles. Il nous invite à nous assoir à côté de lui et à « jumeler ». Il s’appelle Gilbert Meylan et, pour le distinguer des 3 autres personnes portant le même nom, il fut surnommé Gibs. Agé de 90 ans, son ouïe très fine me surprend, habituée à mes parents sourds comme des pots. Il nous raconte quelques souvenirs des vacances qu’il passait en France dans les Landes. Nous ne nous attardons pas car nous devons encore passer au Couchant livrer nos friandises.

La combe des Begnines.

Claudy est en train de renter les veaux pour la nuit. Deux jeunes arrivent pour acheter du fromage et nous nous retrouvons tous les 5 dans la cuisine, à boire qui de la bière, qui du café. Nous passons un moment très convivial et sympa.

La combe, vue du Couchant.

Comme dira Stefano en arrivant à la voiture, ce fut une randonnée « sociale ».

Flore du jour
Knautie des Champs - Knautia Arvensis
Knautie des Champs – Knautia Arvensis
Itinéraire du jour

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Au crêt de la Neuve.

09 juillet 2022

Départ au-dessus du creux des Abériaux pour gagner un peu de temps et surtout raccourcir la descente sur la route en prévision du retour.

Le pâturage du Pré Nouveau a été bien tondu par le bétail. Il ne reste que quelques feuilles de gentiane jaune.

Un petit groupe de vaches pait près du couvert. Les bestioles nous regardent sans montrer un grand intérêt mais nous nous assurons néanmoins de rester à une distance respectable.

Le Mont Roux.

Aux Fruitières de Nyon, le magasin de fromage est ouvert et les tables de la terrasse bien occupées. L’odeur pestilentielle qui s’échappe de l’enclos à cochons nous chasse.

Stefano, super concentré, en train de photographier un tabac d’Espagne butinant une fleur.

Sur la piste qui monte à la cabane de Rochefort, un tracteur et sa remorque sont arrêtées à l’endroit où la pente est la plus raide. Le conducteur est nonchalamment allongé dans l’herbe, à l’ombre des véhicules, en plein casse-croute. C’est le dernier endroit que nous aurions choisi pour garer un tracteur. Prise d’un doute, je demande : c’est la pause ou c’est une panne? Une panne, confirme-t-il, la bouche pleine.

Stefano me propose de monter à la cabane du CAS pour redescendre ensuite sur l’Arzière. Il sait que la montée à la cabane n’est pas ma préférée. Etonnamment, malgré la chaleur, je ne me rends compte de rien.  Et je suis récompensée par de jolis chardons bleus, très photogéniques.

Arrivée à la cabane.

Vient ensuite le dilemme… Où allons-nous poursuivre la balade ? Nous choisissons de monter au Noirmont par le sentier secret qui n’est pas une science exacte car nous arrivons au sommet pas tout à fait au même endroit que la dernière fois.

Nous partons vers Les Trois Suisses, espérant ne pas croiser de patou. Manque de bol, le troupeau de moutons est là et bien qu’il soit dans un enclos, un patou nous fait comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus. D’autant que Stefano essaie de lui parler, ce qu’il n’est pas recommandé. De guerre lasse, il le contourne et me rejoint tandis que le chien continue d’aboyer.

Au Noirmont des Français, avec mon galurin qui ne ressemble à rien (ca rime !).

Comme les moutons sont derrière nous, nous pouvons nous offrir la descente par le creux du Crou. Le départ est un peu raide, dans la caillasse qui roule, mais le paysage magnifique nous fait oublier ce petit désagrément.

Au bout de quelques minutes, nous sommes déjà en bas.

D’où nous venons, alors que nous espérons que ce gros nuage noir ne devienne pas plus menaçant.

Dociles, nous repronons le sentier officiel pour remonter vers le chalet du Croue où les travaux sont finis, car les échafaudages ont été démontés.

Nous frôlons le Mont Pelé lorsque nous descendons par la Combe gelée pour retrouver la route qui nous ramène au Marais rouge que nous suivons jusqu’à la voiture, coupant quelques virages quand même pour alterner goudron et pré.

Flore du jour
Mauve Musquée - Malva Moschata
Mauve Musquée – Malva Moschata
Tabac d'Espagne - Argynnis paphia
Tabac d’Espagne – Argynnis paphia
Gentiane Jaune - Gentiana Lutea
Gentiane Jaune – Gentiana Lutea
Panicaut des Alpes - Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes – Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes - Eryngium Alpinum
Panicaut des Alpes – Eryngium Alpinum
Grande Astrance - Astrantia Major
Grande Astrance – Astrantia Major
Ancolie Noirâtre - Aquilegia Atrata
Ancolie Noirâtre – Aquilegia Atrata
Compagnon Rouge - Silene Dioica
Compagnon Rouge – Silene Dioica
Grande Astrance - Astrantia Major
Grande Astrance – Astrantia Major
Succise des Prés - Succisa Pratensis
Succise des Prés – Succisa Pratensis
Oeuillet Superbe - Dianthus superbus
Oeuillet Superbe – Dianthus superbus
Itinéraire du jour

C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.

Autoportraits du jour

Au Noirmont des Français.

03 juillet 2022

Départ de Fontaine Froide. Nous avons été surpris du peu de monde sur la route, tant au niveau des voitures qu’au niveau des vélos. Stefano n’a eu à souffler en prenant un air exaspéré qu’une ou deux fois, c’est dire. Et moi donc, malheureusement, n’ai pu rigoler qu’une ou deux fois. C’est triste !

Numero uno sur le parking.

Devant nous, le long ruban crème de la route qui mène au pré de Denens. Il souffle un petit air, le ciel est bien dégagé et la balade démarre sous les meilleurs auspices.

Panneau tout neuf indiquant La Perrausaz accompagné d’un rappel concernant l’attitude du bétail, stressé par la présence du loup. Nous avons pu en faire l’expérience il y a quelques semaines, quand, au pâturage des Loges, nous avons été confrontés à une vache aggressive qui nous a chargés.

Nous suivons la piste de VTT n° 996 pour éviter Les Grandes Chaumilles et ainsi nous laisser une ouverture pour le retour.

Le refuge du Bois Carré.

Nous montons vers Le Grand Croset Dessus en passant devant L’Anémone.

Le Grand Croset Dessus.

En sortant de la voiture, Stefano m’a prévenue : aujourd’hui, ce sera une balade touristique, sur les sentiers battus. Battus par qui ? Il n’y a personne aujourd’hui. Est-ce la chaleur qui rebute les gens ? Sont-ils en vacances ? Même L’Eglantier est fermé.

Arrivés sur les hauteurs du Croset au Boucher, nous partons vers la cabane du Servan, où nous nous arrêtons pour le pique-nique.

Le chalet de Yens.

Un petit bout du mur, que dis-je, de la grande muraille du jura s’est écroulé. Espérons que les raisons soient naturelles et pas le fait d’un randonneur l’ayant escaladé.

Le Mont Tendre et son point géodésique, transformé en tente.

Mont Tendre - Montricher - Vaud - Suisse

Nous avons droit à une diatribe d’un randonneur, se vantant d’être français, sur la flemmardise et fainéantise des chômeurs de son pays, qui refuseraient de venir construire ou reconstruire ou restaurer les murs. Nous laissons dire, sans faire écho.

Plutôt que de rentrer par Les Rochettes, nous préférons pousser jusqu’au Mazel, dans le seul but d’allonger la promenade.

Le chalet de Pierre.

Nous rencontrons enfin un peu de monde, dont la majeure partie parle suisse-allemand.

Arrivée sur la route gravillonnée qui vient du pré de l’Haut Dessus.

En arrivant près du pré d’Etoy, il se passe un truc un peu bizarre. Des gens sont attablées sur la partie louée du chalet. Une femme se lève et nous observe à la jumelle. Puis il nous semble entendre un « vous venez boire un jus ? ». L’invitation nous semble tellement improbable que nous l’ignorons, persuadés d’avoir mal compris. Sans doute était-ce le cas car la dame n’insiste pas, nous ayant peut-être confondus avec d’autres.

Pour éviter de recroiser nos traces du matin, nous contournons le Croset au Boucher pour descendre vers le Petit Croset, en laissant la citerne du Buron sur notre droite.

Le sentier est peu fréquenté mais praticable.

Le petit Croset.

Je baille à m’en décrocher la mâchoire depuis de longues minutes. Stefano a pitié de moi et me propose une sieste sur un banc, près d’un des quatres puits.

Il faudrait être folle pour refuser une offre pareille. Je m’offre une petite sieste de quelques minutes et parviens à m’endormir quelques secondes.

La bergère du Pré de Denens nous observe alors que nous traversons le troupeau de génisses, courbant l’échine, les batons dans la main, les yeux rivés au sol. Elle nous dit avoir remarqué quand même une certaine nervosité. Nous parlons du loup, bien sûr, mais de Bars également, le chat locataire, mort le printemps passé, des suites d’une course poursuite avec une bête sauvage. Elle n’a « que » 91 génisses aujourd’hui, en attend 60 de plus la semaine prochaine plus une quarantaine de veaux. Veaux qu’elle devra rentrer tous les soirs, générant une charge de travail supplémentaire, y compris le débarras du fumier de l’étable. C’est un métier-passion, confirme-t-elle.

Le retour à la voiture se fait tranquillement, alors que la chaleur est encore vive. Un passage nuageux nous a fait craindre une averse mais maintenant le ciel est majoritairement dégagé. Encore un joli weekend dans notre Jura bien-aimé.

Itinéraire du jour

C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.

Flore du jour

Marguerite Commune - Leucanthemum Vulgare
Marguerite Commune – Leucanthemum Vulgare
Vératre Commun - Veratrum Album
Vératre Commun – Veratrum Album
Vératre Commun - Veratrum Album
Vératre Commun – Veratrum Album
Oeillet Superbe - Dianthus superbus
Oeillet Superbe – Dianthus superbus
Oeillet Superbe - Dianthus superbus
Oeillet Superbe – Dianthus superbus
Raiponce Globuleuse - Phyteuma Orbiculare
Raiponce Globuleuse – Phyteuma Orbiculare
Orpin Acre - Sedum Acre
Orpin Acre – Sedum Acre
Autoportraits du jour

A la cabane du Servan.

Au Mont Tendre.

Le cadrage n’est pas optimum, mais il nous fallait cacher deux randonneuses assises sous le point géodésique, en plein pique-nique !

02 juillet 2022

Bien que nous nous soyons levés raisonnablement tôt, nous partons vers La Dôle, peut-être pour avoir des vraies montées et prolonger ainsi les vacances du Tessin. A 11h03, nous sommes garés, préparés, et chapeautés. Car la journée promet d’être chaude. 14 heures d’ensoleillement annoncées par nos applications météo.

Stefano choisit contentieusement le tracé afin de m’éviter un départ trop rude. Nous passons ainsi de la route goudronnée vers une piste de graviers.

Ça monte tout doucement, nous sommes à l’ombre, et malgré le soleil au zénith, la chaleur est encore supportable.

La piste devient deux ornières.

Finalement, le sentier convoité par Stefano s’avère impraticable et nous nous retrouvons sur un des sentiers marqués de jaune, sentier qu’il voulait m’éviter. Mais aujourd’hui, les différents acteurs nécessaires à la marche ont l’air de bien s’accorder et l’effort est non seulement gérable mais également agréable.

C’est ainsi que nous arrivons à Potraux pour l’heure du déjeuner. L’avant-toit est à l’ombre, et, trempés comme nous sommes, le petit air qui souffle arrive à me faire frissonner.

En arrivant au mur qui sépare le pâturage de Potraux de celui des Creux, je me retourne. Le Mont Blanc est bien dégagé et semble si proche qu’il suffirait de tendre la main pour le toucher.

Tout comme La Dôle, d’ailleurs.

Les Creux, les champs, le lac et le Mont Blanc.

La Dôle.

Un groupe de vaches tient un conciliabule. Nous les imaginons fomenter un coup d’état, ou une grève, afin de demander de meilleures conditions d’élevage. L’une semble totalement étrangère à la discussion. Son vote sera blanc, c’est sûr. Nous nous demandons où elles trouvent leur eau.

Lorsque Stefano me demande ce que je veux faire – comprenez par où je souhaite revenir à la voiture -, je lui propose de monter à la Pointe de Fin Château, de descendre par notre sentier « secret » au Vuarne et de remonter soit jusqu’à La Barillette, soit jusqu’à la jonction de sentier qui part vers les Rochers de Pierre Lente.

Nous descendons donc en direction du col de Porte.

La Dôle, lors de la montée vers La Glutte.

La Glutte, où l’éolienne tourne gentiment, agité par une légère brise.

Vue côté Lausanne.

Les rochers de la Pointe de Fin Château.

Le sentier qui descend au Vuarne est un knee-breaker. Nous nous promettons de ne plus jamais le refaire dans le sens de la descente, sauf cas de force majeure. Il est si raide qu’il n’est même pas drôle.

Notre rythme s’est ralenti et nous avons mis le pilote automatique. Autant dire que la remontée sur l’antenne ne nous tente guère et que nous choisissons le retour par les Rochers de Pierre Lente. Là encore, la descente n’est pas appréciée car trop raide.

Nous arrivons à la voiture bien après 18h30. Heureusement que nous n’avons choisi l’option des Rochers de Pierre Lente. Nous rentrons à la maison en baillant. Le site du Paléo est une fourmilière. Les tentes se construisent et le camping se remplit doucement.

Itinéraire du jour

C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.

Flore du jour
Campanule Agglomérée - Campanula Glomerata
Campanule Agglomérée – Campanula Glomerata
Campanule Agglomérée - Campanula Glomerata
Campanule Agglomérée – Campanula Glomerata
Aster des Alpes - Aster Alpinus
Aster des Alpes – Aster Alpinus
Campanule Agglomérée - Campanula Glomerata
Campanule Agglomérée – Campanula Glomerata
Aconit Tue-loup - Aconitum Lycoctonum
Aconit Tue-loup – Aconitum Lycoctonum
Valériane des Montagnes - Valeriana Montana
Valériane des Montagnes – Valeriana Montana
Lis Martagon - Lilium Martagon
Lis Martagon – Lilium Martagon
Lis Martagon - Lilium Martagon
Lis Martagon – Lilium Martagon
Lis Martagon - Lilium Martagon
Lis Martagon – Lilium Martagon
Oeillet des Rochers - Dianthus Sylvestris
Oeillet des Rochers – Dianthus Sylvestris
Autoportraits du jour

A Potraux.

A La Dôle.

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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