Côte sud du Jökulsárlón

Nous ne pouvons résister à prolonger l’enchantement et nous approcher de la côte sud du Jökulsárlón. Si le principe de base de change pas, à savoir des icebergs, l’atmosphère est totalement différente, feutrée et calme. L’eau, parfaitement plane, joue les miroirs.

Luana est au chaud dans la voiture, prête pour une petite sieste qui, nous en sommes certains, ne tardera pas à venir. A côté de la voiture, un van immatriculé en Allemagne, coffre ouvert. Lui est en train de réparer une pièce de bois brisée en deux morceaux. Il a assemblé les deux bouts et enroule autour de la cassure du duct tape. Un tour, puis deux tours, puis… je m’arrête de compter au bout du cinquième. Elle, met dans un grand sac à dos les autres pièces.

Nous suivons un chemin gravillonné qui enjambe un petit monticule. Puis, devant nous, s’étend le Jökulsárlón. L’eau est calme et plate comme un miroir.

Nous sommes loin de l’agitation du côté est du lagon. Pas un bruit, pas même celui de la route, absorbé par le terre-plein qui nous sépare du parking.

Il n’y a plus qu’à profiter de l’instant présent en tentant d’imprimer pour toujours ces belles images dans nos têtes.

Petit glaçon ne deviendra pas grand, contrairement à l’adage…

Leurs formes sont improbables et nous pourrions rester ainsi longtemps à laisser vagabonder notre esprit, associant leur contour à des monstres ou autres objets volants non identifiés.

Réflexion parfaite.

Perspective…

Le petit pois vert, c’est moi, longeant le bord, les pieds au chaud dans mes chaussures de rando… J’ai déjà failli perdre mes orteils une fois aujourd’hui. Il ne faut pas tirer sur la corde…

Difficile de croire que le lagon soit suffisamment profond, si près du bord, pour que ce mastodonte puisse flotter.

Nous nous déplaçons encore un peu plus à l’ouest.

Un iceberg percé, tel le chas d’une aiguille. Derrière, le glacier est omniprésent.

Nous nous préparons à quitter ses lieux magiques.

Au bord de l’eau, le jeune couple aperçu sur le parking finit de monter un canoé. La pièce de bois recollée n’est autre qu’une des nervures. J’admire la confiance qu’ils misent sur le duct tape. Il ne faudrait pas que la réparation lâche en plein milieu du lagon.

Luana, reposée, nous attend avec le sourire, les yeux encore brillants des merveilles observées aujourd’hui.

Il ne s’agit pas de traîner. Nous avons un peu moins de 200km à partir pour arriver à notre hôtel, à Djúpivogur.

Fremstifoss

Nous faisons un petit arrêt rapide à Fremstifoss, une petite cascade à quelques centaines de mètres de la route. Un jeune vient vers nous et nous demande s’il peut appeler une dépanneuse avec notre téléphone. Leur voiture de location a rendu l’âme, là, ici ! La réception est très mauvaise et nous ne saurons jamais quand et surtout si quelqu’un est venu le secourir.

Jamais plus sans mon bonnet !

Redchair

J’avais également ajouté sur le tracé GPS la redchair. Qui n’est rien d’autre qu’une façon originale d’annoncer une guesthouse, en contrebas.

Et voilà !

Entre ciel et mer…

A Djúpivogur, notre hôtel, le Framtid, est idéalement placé près de la mer. Il a un charme vieillot qui n’est pas pour nous déplaire. Nous y dinons et nous promettons d’aller explorer les alentours demain matin, avant de partir.

Faune du lieu

Des moutons broutant au bord de la route.

Flore du lieu

Orpin Jaune - Sedum acre
Orpin Jaune – Sedum acre

Autoportraits du lieu

Une chose est certaine, nous reviendrons ici…

A Fremstifoss.

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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