La Perroudaz

Lorsque Stefano me demande de choisir entre la préparation de la déclaration d’impôt suisse ou une balade en raquettes, je n’hésite même pas un millième de seconde. La TSH Mobile est chargée en deux temps et trois mouvements et nous voici partis en direction du Marchairuz. Les prés de Marchissy et de Longirod sont recouverts de neige. En sortant de Marchissy, nous crevons le brouillard et trouvons le ciel bleu. Les deux pistes de ski de St-George sont ouvertes et la piste de luge de la St-George est prise d’assaut. Les augures sont excellentes.

Le parking du Sapin à Siméon n’a qu’une place de libre, dans laquelle se faufile notre canari jaune.

À notre grande surprise, l’épaisseur de la couche de neige fraîche est la même que celle que nous avons reçue en plaine. La neige est un peu lourde et mouillée car il semblerait bien qu’hier il ait plu.

Très vite nous arrivons sur le Pré de RolleNous y laissons nos traces. Seules quelques bichettes nous ont précédés.

Le Chalet du Pré de Rolle. Nous papotons, nous remémorant nos sorties précédentes et arrivons à la conclusion que l’hiver nous a été propice, très propice même et que si tout va bien nous aurons de la neige jusqu’à notre départ en vacances, dans l’Ouest américain. Ça y est, c’est dit… Nous y retournons.

Non, ce n’est pas une pierre tombale, c’est un abreuvoir. Lorsque l’eau y coule, Stefano n’hésite jamais à boire.

Lorsque le soleil est franc, avec la réverbération de ses rayons sur la neige, la chaleur est intense. Nous transpirons à grosses gouttes, même si l’effort est très relatifs.

Le couvert du Pré de Rolle.

J’ai le sourire jusqu’au oreilles. Cette magnifique journée était totalement inespérée.

Marie-Catherine du côté du couvert du Pré de Rolle.

Nous continuons vers le sud-ouest pour aller tout au bout du pré. Nous sommes maintenant dans la forêt et la déclivité s’accentue. Stefano s’arrête soudainement, je montre une tranchée dégagée dans le flanc de la montagne et me dit : un jour, quand on aura envie, on essaiera par là. Je lève un œil, puis un autre et lui dit : ben, moi j’ai envie… On essaye ? Stefano regarde la pente qui dépasse allègrement les 50°, me regarde à nouveau, incrédule. T’es sûre ? Clair que je suis sûre…

Et c’est parti ! Un pas après l’autre, je suis à la trace Stefano. À peine a-t-il levé sa raquette que la mienne se pose dans le trou qu’il a ménagé. Nous montons ainsi face à la pente. En 15 minutes, nous gagnons 80 mètres au prix de quelques respirations bruyantes et d’une belle suée. Un sacré raccourci, dira Stefano. Il ne nous reste plus qu’à nous diriger tranquillement vers le Crêt de la Neuve.

Eh oui, même si le ciel se couvre (il devrait commencer à pleuvoir vers 16h), la visibilité reste très bonne.

Le drapeau flotte joyeusement au vent. Tiens, d’ailleurs, il est tout neuf.

Nous sommes maintenant seuls, le groupe qui occupait les lieux est reparti. À nous les photos sans tâches.

La croix de la Neuve.

Comme aujourd’hui il n’y a pas de sandwichs (le départ fût un peu précipité), nous nous contentons de thé et d’une barre. Avant de nous refroidir complètement, nous repartons en direction de la Perroudaz.

Personne n’est encore passé par là ce weekend.

La Perroudaz, ou Perroude de Marchissy. L’été, la terrasse est animée et bruyante.

La terrasse, justement !

Nous abordons la descente par le Sentier du Coq.

Nous arrivons bientôt au Petit Pré de Rolle, dont voici le chalet.

Le chalet du Petit Pré de Rolle sous la neige.

Nous nous ré engouffrons dans la forêt pour rejoindre la pointe du Pré de Rolle. Aujourd’hui, le boucle ne sera pas parfaite, mais tant pis ! Nous rejoignons le point où nous avions quitté le sentier pour attaquer la montée. Stefano me regarde en rigolant. On se la refait ? Mais l’heure tourne et le ciel se couvre de plus en plus. Ce serait dommage de se prendre la pluie. La neige encore, passe, mais la pluie…

Le Chalet du Pré de Rolle, de face cette fois. La face qui regarde le lac.

Lorsque nous arrivons à la voiture, un peu avant 16h30, le ciel s’est encore assombri mais le sommet des Alpes, de l’autre côté du lac est éclairé par le soleil. Stefano est tout content car il aura peu de temps, avant le dîner, pour préparer quelques POI en vue de nos prochaines vacances.

Autoportraits du jour

Au Crêt de la Neuve.

Au pied de la croix au Crêt de la Neuve. Ne me demandez pas pourquoi je lève la tête… Non je ne fais pas la fière.

Au Crêt de la Neuve, encore et toujours. Nous rions car mon arrivée a été un peu compliquée. Entre l’appareil photo et l’emplacement de l’autoportrait, il y avait une bonne distance et surtout une bonne pente. 10 secondes, tout compte fait, ce n’est pas beaucoup.

Stefano et Marie-Catherine au Crêt de la Neuve, début mars 2018.

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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