La Dune du Pilat

Nous prenons la route ce matin en direction du bassin d’Arcachon. L’occasion faisant le larron, nous profitons de cette journée ensoleillée pour aller visiter la dune du Pilat et la plage de la Corniche.

Le précédent billet, Lac dets Coubous, date du vendredi 11 juillet. Or celui-ci, consacré à notre visite de la Dune du Pilat, date du jeudi 17 juillet. Mais où avons nous donc disparus pendant tous ces jours ?

Après avoir passé un agréable week-end à Pau avec un ancien collègue de travail de Stefano, qui nous a bien chouchoutés, nous avons passé quelques jours sur la Côte basque. Nous étions installés au Camping Juantcho, situé le long de la Corniche Basque, à 10 min à pied des plages de Socoa et Ciboure, et à quelques kilomètres de Saint-Jean-de-Luz. C’est par ailleurs depuis la plage de Socoa que nous avons admiré les feux du 14 juillet, malgré un léger crachin.

Et après ces trois jours de vacances balnéaires, dont une journée passée tout de même à visiter le centre-ville de Saint-Jean-de-Luz, ses plages et la pointe Sainte-Barbe, nous avons repris la route ce matin en direction du Bassin d’Arcachon, où nous allons passer les deux prochains jours.

Il aurait été dommage de manquer l’opportunité d’aller visiter la dune du Pilat, alors que nous sommes dans les environs.

Partis à 9h30 du camping, nous remontons par l’autoroute A63 en direction de Bordeaux, puis prenons la A660 vers La Teste de Buch et la dune du Pilat, où nous arrivons après 11h du matin.

Un ample parking (payant) de 950 places est à la disposition des visiteurs, dont une partie est réservée aux camping-cars. Nous avions lu quelque part qu’il était conseillé d’arriver tôt, surtout en haute saison ou pendant les week-ends, mais nous trouvons facilement une place pour notre « bête ». Il faut dire que l’accueil est bien organisé et des volontaires vous donnent des instructions concernant le parking à utiliser pour les camping-cars, à savoir le « P4 », sauf erreur.

Une fois enfilés nos chaussures de marche, nous suivons le petit chemin qui mène jusqu’au pied de la dune, où nous trouvons un escalier, installé afin de faciliter l’ascension vers le sommet. Nous avons lu sur le site officiel, que tous les ans l’escalier de la dune du Pilat est monté au printemps, puis démonté après la Toussaint, afin d’éviter son ensablement total durant l’hiver. Le nombre de marches varie entre 130 et 160, en fonction de la hauteur de la dune, qui change au fil des années.

Les plus audacieux, ou ceux qui visitent l’hiver, peuvent grimper directement dans le sable. Avouons que lors de notre visite, nous avons plutôt vu des personnes qui descendaient de la dune…

Nous gravissons tranquillement les escaliers, en doublant parfois des personnes essoufflées par l’effort.

Un gamin, émerveillé, observe Marie-Catherine monter les cent trente marches sans ciller.

Et la voici arrivée au sommet ! Derrière elle, il y a la foule.

Nous remarquons que la plupart de visiteurs sont agglutinés au sommet de la dune, en train de faire des selfies ou à prendre des photos du sable et de la mer. Mais dès que l’on s’éloigne de quelques mètres, c’est plus tranquille.

Marie-Catherine étant amoureuse de la mer, et de l’océan en particulier, pour avoir passé les vacances d’été à l’île d’Oléron pendant son enfance, demande à pouvoir aller tout en bas, car elle a envie de faire trempette dans l’eau.

Nous irons donc à la plage de la Corniche, où des maîtres-nageurs veillent à la sécurité de la (petite) zone de baignade.
La voici ! Derrière elle, on peut voir le Banc d’Arguin, une réserve naturelle.

Stefano contemplant la montée qui nous attend…

Nous suivons une sorte de sentier, composé de traces noires où le sable est un peu plus dur.

Après quelques recherches, nous apprendrons qu’il s’agit de paléosols,  à savoir des restes fossiles d’anciennes forêts, où l’on peut aussi retrouver des vestiges archéologiques, comme par exemple des morceaux de céramiques ou des fragments de poterie.

Devant nous, le vide (ou plutôt du sable), comme on aime.

Les plus avertis, auront compris que nous avons fait un détour pour ne pas avoir à monter tout droit… Au loin, le sommet et les visiteurs.

Qui est donc cette silhouette qui marche pieds nus dans le sable ? Marie-Catherine avouera par la suite que ce n’était pas une bonne idée car elle s’est brûlé la plante des pieds…

Nous approchons du sommet.

Une dernière photo avant de descendre, à midi quarante-cinq. Mais ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un au revoir.

Après avoir vidé les chaussures du sable sur un muret trouvé le long du sentier, nous regagnons notre camping-car, puis nous nous offrons un petit repas à l’ombre.

Il est quinze heure lorsque nous prenons congé de la dune du Pilat, pour nous rendre à notre prochaine destination, à savoir le Camping La Canadienne, situé à Arès, à proximité de la presqu’île du cap Ferret, qui sépare l’océan Atlantique du bassin d’Arcachon.

Nous sommes accueillis par une charmante anglaise parlant un excellent français, qui nous partage quelques conseils utiles concernant les plages à visiter, et puisque Marie-Catherine souhaite parcourir des sentiers dans les pinèdes, elle nous conseille de louer des vélos, ce que nous faisons.

Dès que nous sommes installés à notre emplacement, nous faisons un tour du camping, puis nous nous arrêtons déguster une bière au restaurant-bar, question de fêter dignement cette belle journée.

Itinéraire du jour

C’est ici et c’est sur Wikiloc.

Autoportraits du jour

À la plage de la Corniche

Références externes

Formation de la dune et paléosols

Avatar for Stefano

À propos de Stefano

J’ai grandi dans une petite ferme de Suisse italienne, où j’ai passé les 20 premières années de ma vie. De cette époque désormais lointaine, j’ai gardé une passion pour la nature et les activités en plein air.

Je suis randonneur dans l’âme, photographe amateur et je contribue à l’amélioration de notre site, à la fois en termes de design ou de fonctionnalités. Aussi, je m’occupe de la préparation de nos aventures, de la logistique et du choix des itinéraires de randonnées.

Galerie d’images