Torello

Nous sommes le dimanche de Pâques. Ce matin déjà, Stefano a des fourmis dans les jambes. J’ai à peine le temps de donner un coup d’aspirateur à la voiture que nous voilà partis pour une petite balade, histoire de nous ouvrir l’appétit et de faire honneur au repas de Pâques amoureusement préparé par la Nonna.

La balade est rapide, moins de deux heures (la balade donc), mais tout en montée descente. Rentrés affamés, nous faisons honneur à la Colomba artisanale servie au dessert. Une véritable tuerie. Protégée par une croûte recouverte de sucre, elle est moelleuse à souhait et la texture douce de sa mie est exacerbée par les fruits confits parfaitement dosés. Et pour que la fête soit parfaite, nous accompagnons le café d’œufs en chocolat.

C’est donc les papilles encore toutes émoustillées que nous filons, le ventre plein, avec l’espoir de brûler, que dis-je, d’incinérer, quelques calories.

J’ai demandé à Stefano du radical. Pas de quartier ni de pitié. Nous partons de la maison, descendons à Barbengo pour longer une petit ruisseau – la Roggia Scairolo – qui traverse une zone d’habitation. Nous traversons la route cantonale et trouvons le sentier qui mène à Torello.

Nous faisons une mini pause près des ruines d’un roccolo, à peine le temps de faire une photo.

Et voici Torello, un ancien couvent et son église dédiée à Santa Maria Assunta, désormais privés.

Nous venons souvent ici et à plusieurs reprises nous y avons rencontré des gens très sympathiques, désireux de partager leur amour des lieux. Une fois même nous avions acheté des pommes de terre.

Seize minutes plus tard, nous arrivons à la Madonna d’Ongero.

Nous allons faire un petit tour au point de vue à proximité, histoire d’admirer le paysage. Compte tenu du nombre de personnes ayant eu la même idée que nous, nous n’y restons pas.

La Madonna d’Ongero.

Comme il n’est que 15h30 et que nous estimons n’avoir brûlé que 200 des 1’500 calories ingurgitées, nous partons vers l’Alpe Vicania le long du sentier qui contourne le Monte Arbòstora. A chaque fois que nous croisons des randonneurs, nous nous écartons du sentier et mettons nos masques. Certains nous imitent, d’autres font semblant d’ignorer le message.

Le restaurant de l’Alpe Vicania.

Nous revenons vers la maison par un sentier qui passe en contre-bas de celui que nous avons pris à l’aller. Il est bien large et nous permet de marcher de front, à vive allure. Nous chantons, papotons, chantons à nouveau. La vie est belle et nous sommes tout simplement heureux d’être ensemble. Pour une fois, nous renonçons à la boucle. Et ce pour deux raisons : d’une part pour arriver à la maison à une heure raisonnable, et d’autre part pour éviter la descente par la route qui descend de Carona vers Grancia, route étroite, très fréquentée et sans trottoir. Vous l’aurez compris, c’est une très mauvaise combinaison.

La remontée vers Vignino, courte mais assassine, est étonnamment facile. Mon taux de glycémie doit encore être dans le rouge.

Itinéraire du billet

C’est ici et c’est chez Suisse Mobile.

Autoportraits du jour

A la Madonna d’Ongero.

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À propos de Marie-Catherine

Randonneuse, blogueuse et photographe amateur chez Two Swiss Hikers.

En phase de préparation de voyage, je m'occupe du choix voire de l'achat du matos et organise les bagages. Ma principale activité consiste à me réjouir des vacances qui arrivent ! Je deviens plus active au retour : il faut trier les photos (et des photos, il y en a...) et rédiger les billets de ce blog.

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