Buckskin Gulch

Moi je dis la vie est belle ! Aujourd’hui, nous partons pour le Buckskin Gulch, dans une Wilderness administrée par le BLM.

Plusieurs voitures (5 ou 6) sont déjà là lorsque nous arrivons au parking du Wire Pass, après avoir parcouru plus d’une dizaine de kilomètres sur la House Rock Valley Road, une piste assez caillouteuse.

Il est vrai que le parking est également celui utilisé pour l’accès à The Wave et à Coyote Buttes, un endroit réputé spectaculaire, mais pour lequel il faut un permis, sésame difficile a obtenir.

Nous partons plein d’enthousiasme en direction du Wire Pass, slot canyon en lui-même, et qui est la voie d’accès préférée du Buckskin Gulch.

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Et là c’est la surprise …

Dès les premiers mètres, le passage se fait étroit, jusqu’à atteindre moins de 60 cm de largeur.

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Heureusement que Stefano a un popotin de taille normale (1). Sans crier gare, le canyon s’élargit et le soleil réapparaît (2) (3).

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Les parois sont roses et striées : c’est magique (1).

Le soleil parvient quelque fois à pénétrer et ajoute une teinte jaune-orangée aux parois (2)

Lorsque le ciel déverse des trombes d’eau, le canyon se remplit d’eau. La hauteur du tronc, coincé entre les deux murs donne une assez bonne idée de la hauteur que peut atteindre le niveau de l’eau (3). Mieux vaut ne pas être là !

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Nous rencontrons un passage un peu technique qui a le mérite de réveiller nos sens physiques.

En effet aujourd’hui, c’est vraiment relax physiquement : pas de montée, pas de descente, du sable et des cailloux.

Le seul gros effort est de lever la tête pour admirer la vue et pour Stefano d’effectuer en permanence ce qu’il appelle « scanning de gauche a droite à 180 degrés ».

En effet, les autrichiens rencontrés à Yellow Rock nous avaient dit avoir croisé – dans le Buckskin Gulch – un rattle snake, une tarentule et deux serpents. Depuis, Stefano est en mode Terminator, chaque minute où nous sommes dehors ! Better safe than sorry, n’est-ce pas ?

Nous arrivons à la jonction avec le Buckskin Gulch et optons pour partir à gauche, c’est-à-dire “remonter” le canyon.

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Après quelques centaines de mètres, nous revenons sur nos pas car, à notre avis, le canyon n’est pas assez étroit.

Nous continuons notre exploration pendant près de trois heures, du côté “descendant” du canyon.

Nous croisons occasionnellement quelques hikers, des Américains pour la plupart, dont certains portent leur maison sur le dos. Il est possible de descendre le canyon jusqu’à Lees Ferry. Il y en a tout de même pour quelques jours (4 à 6 jours) et près de 69 km de marche.

Par moment, les falaises s’écartent un peu, le lit du wash s’élargit et nous retrouvons des paysages similaires à Spring Canyon, canyon mémorable visité l’an passé à Capitol Reef.

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Nous nous sentons tout petits.

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Vers 15h, nous rebroussons chemin, non sans avoir fait une petite pause Clif Bars.

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Changement radical de direction lors de la constitution de ces pierres.

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Nous arrivons au parking vers 18h.

Nous profitons de la proximité des Toadstool Hoodoos pour aller leur faire une petite visite, d’autant que la fin d’après midi est recommandée pour de bonnes prises de vue.

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Oui, ce sont bien des hoodoos en forme de tabouret.

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Au loin, les poteaux électriques qui bordent la route.

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Champ de… n’importe quoi !

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Blancs sur fond blanc…

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Nous rentrons a l’hôtel dans l’euphorie de notre journée, en écoutant Snap, un groupe de rap que Stefano écoutait lorsque je l’ai connu, il y a 20 ans.

Je confirme : la vie est belle. Je t’aime très fort, Stefano. We’ve got the power!!!

Références externes

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À propos de Stefano

J’ai grandi dans une petite ferme de Suisse italienne, où j’ai passé les 20 premières années de ma vie. De cette époque désormais lointaine, j’ai gardé une passion pour la nature et les activités en plein air.

Je suis randonneur dans l’âme, photographe amateur et je contribue à l’amélioration de notre site, à la fois en termes de design ou de fonctionnalités. Aussi, je m’occupe de la préparation de nos aventures, de la logistique et du choix des itinéraires de randonnées.

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